Critique

À la télé ce soir: American Gigolo

Richard Gere dans American Gigolo © DR
Louis Danvers
Louis Danvers Journaliste cinéma

Richard Gere, alors âgé de 31 ans, est remarquable en prostitué auquel ses passes souvent de luxe à L.A. permettent d’acquérir belles voitures, belles fringues et matériel high-tech.

John Travolta, pour qui le film fut écrit, vit son très influent agent refuser un rôle que Christopher Reeve (Superman) allait lui aussi décliner. Il fallait du cran à un acteur hollywoodien pour oser jouer le rôle principal et emblématique d’un film sur la prostitution masculine. C’est finalement Richard Gere, dix ans avant de louer les services de Julia Roberts dans Pretty Woman, qui releva le défi. Il venait de tenir sur scène et déjà très courageusement le personnage de Max dans la pièce Bent, évoquant les tourments d’un homosexuel dans l’Allemagne nazie. Gere, alors âgé de 31 ans, est remarquable en Julian Kay, prostitué auquel ses passes souvent de luxe à L.A. permettent d’acquérir belles voitures, belles fringues et matériel high-tech. Un train de vie privilégié, qui se voit menacé quand une de ses clientes est assassinée et qu’il se retrouve principal suspect… Au scénario et à la réalisation, Paul Schrader filme sans fard, signant une impitoyable peinture de milieu.

DRAME DE PAUL SCHRADER. AVEC RICHARD GERE, LAUREN HUTTON, HECTOR ELIZONDO. 1980.

Ce dimanche 27 septembre à 20h45 sur Arte.

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