Critique

À la télé ce soir: Ainsi soient-ils

Clément Roussier, Clément Manuel et David Baiot © Arte
Guy Verstraeten
Guy Verstraeten Journaliste télé

Série solide à défaut d’être bouleversante ou addictive, Ainsi soient-ils prend le pari, osé, d’entrer dans les ordres, pour décortiquer les institutions catholiques françaises.

On est au séminaire des Capucins, dirigé par le très sage et progressiste père Fromanger (Jean-Luc Bideau, que les amateurs de la série H auront un peu de mal à… croire, du moins dans un premier temps). Quatre jeunes apprentis prêtres, bientôt rejoints par un cinquième à peine sorti de prison, vont y faire leurs premiers pas. La série suit cette évolution, portant sur les ordres un regard nuancé, assez éloigné des clichés du genre. Bruno Nahon et David Elkaïm, ses têtes pensantes, en profitent pour égratigner les franges les plus conservatrices de l’institution catholique. Deux fois élue meilleure série française de l’année au festival Séries Mania, Ainsi soient-ils ne manque pas de qualités, même si le sujet, pas forcément des plus sexy, pourra en rebuter plus d’un.

SÉRIE ARTE CRÉÉE PAR BRUNO NAHON ET DAVID ELKAÏM. AVEC JEAN-LUC BIDEAU, THIERRY GIMENEZ, MICHEL DUCHAUSSOY.

Dès ce mardi 7 juillet à 21h05 sur La Trois.

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content