Morning Benders: les amis du Grizzly

 » That’s the hottest show we’ve ever made. Everybody’s OK ?  » Il est 15 heures et Christopher Chu est trempé de la tête au pied sous le Marquee où jouent les Californiens de Morning Benders.

 » That’s the hottest show we’ve ever made. Everybody’s OK ?  » Il est 15 heures et Christopher Chu est trempé de la tête au pied sous le Marquee où jouent les Californiens de Morning Benders. L’une des seules grosses et bonnes surprises de ce 36e Werchter faut bien le dire. Puis le seul concert intéressant de ce début de journée. Paraît qu’il fait plus chaud ici qu’au Caire. En tout cas, on le sent passer.


Depuis peu dans les bacs, Big Echo, le deuxième album des quatre jeunots, a été produit par Chris Taylor de Grizzly Bear et ça s’entend.  » Nous avons voulu enregistrer un disque qui ait tout. Des chansons joyeuses et mélancoliques. Des immédiates et des longues en bouche. Des sons analogiques et digitaux. L’obscurité et la lumière. Des textures denses et parsemées.  »

Le résultat, on vous en a déjà parlé dans Focus, est plutôt réussi. Et si sur scène les chansons ont forcément quelque chose de plus brut, les Morning Benders confirment qu’ils ont vraiment un truc. Un sympathique Ceremony,  » de Joy Division ou de New Order selon les gens avec lesquels vous en discutez « , démontre si besoin en était leur goût de la reprise. Il y a deux ans, les garçons avaient enregistré dans leur chambre The Bedroom Covers, un album entier de relectures offert en téléchargement gratuit.

Revisitant les Smiths, le Velvet, Fleetwood Mac, Randy Newman, Paul Simon ou encore Roy Orbison. On les rencontre et on vous en reparle.

Julien Broquet à Werchter

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