DUBSTEP | À l’heure où le dubstep a percolé le mainstream, on pourra difficilement trouver parcours plus intègre que celui de Mala.
MALA, MALA IN CUBA, DISTRIBUÉ PAR BROWNSWOOD/PIAS. ***
DUBSTEP | À l’heure où le dubstep a percolé le mainstream, on pourra difficilement trouver parcours plus intègre que celui de Mala. Pilier du mouvement (le duo Digital Mystikz), Mark Lawrence a toujours suivi une ligne cohérente, peu encline aux compromis. Quand le producteur s’est envolé l’an dernier pour Cuba, il ne fallait donc pas trop s’inquiéter: Mala in Cuba serait tout sauf une éventuelle version dubstep du Buena Vista Social Club. Confirmation à l’autopsie: la quinzaine de titres oublient tout exotisme facile pour creuser des lignes musicales plus profondes. Les touches caribéennes sont bien là, mais subtiles (le piano « bolero » sur Introduction, Curfew…; les percus de Ghost; la trompette de Calle F…), laissant les basses mener le débat. Hypnotique.
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