Critique | Musique

OG Musique présente: La Transformation

POP | On ne partage pas toujours l’enthousiasme viscéral de Benjamin « Miam » Schoos sur les productions de son Freaksville Record, mais voilà un très joli anachronisme déluré.

POP | On ne partage pas toujours l’enthousiasme viscéral de Benjamin « Miam » Schoos sur les productions de son Freaksville Record, mais voilà un très joli anachronisme déluré. Enregistré sous la direction du Liégeois OG (Ludovic) dans un studio de la région, cet ensemble de 15 instrumentaux sent bon l’analogique, l’absence de synthés et d’Auto-Tune, l’orgue de communion, la basse ondulante et une flopée de cordes et de cuivres réquisitionnés pour un film imaginaire. Celui-ci pourrait être italien ou français, de la période seventies: il y a du soleil et même peut-être des nanas dans les choeurs aussi vaporeux qu’un déo Bilitis. Globalement, la ruche OG grouille d’une fraîcheur décalée qui, en bonus contagieux, bénéficie du légendaire Philippe Druillet comme concepteur de la zarbi créature exhibée en pochette.

Ph.C.

OG Musique, OG Musique présente: La Transformation, distribué par COD&S, ***

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