Critique

Le Nom de la Rose

Jean-Jacques Annaud signe un classique des années 80, où l’on retrouve un excellent Sean Connery dans un rôle peu commun.

LE NOM DE LA ROSE, THRILLER MÉDIÉVAL DE JEAN-JACQUES ANNAUD. AVEC SEAN CONNERY, CHRISTIAN SLATER, F. MURRAY ABRAHAM. 1986. ***

Ce dimanche 18 décembre à 20h40 sur Arte.

Au départ, il y a le formidable roman d’Umberto Eco, un best-seller installant un récit digne des meilleurs thrillers policiers dans le contexte d’un monastère au XIVe siècle. A l’arrivée, on trouve un film réussi, à la fois très divertissant et attentif aux… échos générés par le livre érudit et touffu de l’écrivain italien. Sean Connery, loin de l’univers de James Bond, incarne Guillaume de Baskerville, un important personnage de l’ordre des Franciscains, que l’on appelle dans une abbaye bénédictine pour y enquêter sur une série de morts éminemment suspectes. Il est assisté par un jeune novice, que joue Christian Slater. Le tandem allant au devant de découvertes surprenantes, inquiétantes et même chargées de dangers très concrets, en ces temps où commence à rôder la sainte Inquisition… Connery est bien dans son rôle. Une belle illustration de ce que l’habit peut parfois faire le moine. Mais c’est l’ensemble de la distribution, avec entre autres Michael Lonsdale (Des hommes et des dieux) et F. Murray Abraham (Amadeus) qui assure tout à la fois la crédibilité de la reconstitution d’époque, et la densité humaine d’un spectacle par ailleurs visuellement séduisant. Un beau et bon film, donc, dirigé de main de maître par le réalisateur de La Guerre du feu. Le succès, international, fut au rendez-vous.

Louis Danvers

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