Critique

Red Riding Hood

CONTE FANTASTIQUE | Des vampires aux loups-garous, il n’y a qu’un pas, franchi par Catherine Hardwicke qui, passant de Twilight à Red Riding Hood, décline en mode thriller horrifique le conte popularisé par Charles Perrault.

Le chaperon rouge, c’est donc Valérie (Amanda Seyfried), une jeune fille partagée entre 2 amours dans un village médiéval que les agissements sanglants d’un loup-garou mettent bientôt sens dessus dessous. La suite verra la peur s’installer, en même temps que la suspicion généralisée… Sous couvert d’y infuser du sang neuf, le film de Catherine Hardwicke fait du chaperon rouge un fatras informe, dont le sous-texte se dilue dans un triangle adolescent fantastico-romantique et une histoire adoptant les contours d’un fort quelconque whodunit. Soyons de bon compte, cependant: ce Red Riding Hood n’est pas dénué d’arguments esthétiques, et Gary Oldman y joue à Gary Oldman mieux que quiconque, tandis qu’Amanda Seyfried démontre ne pas être exclusivement vouée aux comédies romantiques insipides. Quant au loup (garou), il fait comme le renard de Lars von Trier: il parle.

Red Riding Hood, conte fantastique de Catherine Hardwicke. Avec Amanda Seyfried, Gary Oldman, Max Irons. 1h40. Sortie: 13/04. *

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J.F.Pl.

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