Vampires du soleil

© Frederic Pauwels

La Fête n’est pas que nationale pour les Américains de Vampire Weekend. Les New Yorkais ont donné à Werchter des petits airs d’Afrique.

Ils montent sur scène au son du Born in the USA de Springsteen. Leur batteur Chris Tomson porte un t-shirt aux couleurs de la bannière étoilée. Ca fait déjà un bout de temps que les Ricains ont quitté le Mondial mais on est le 4 juillet et les New Yorkais de Vampire Weekend entendent célébrer dignement leur fête nationale.

C’est Barak qui aurait apprécié. Vampire Weekend en même temps, c’est un peu le rêve américain. En seulement quatre ans et deux albums, les quatre garçons dans le vent qui se sont rencontrés sur les bancs de la fac de Columbia ont décroché la timbale en secouant la pop occidentale à coups d’ensoleillées sonorités africaines.


 » Bite me,  » demande littéralement une jeune spectatrice à ses jeunes idoles. Vampire Weekend ne mord pas. Il est plus gentil que ça. D’ailleurs, il ne fait peur à personne. Que du contraire. A défaut de retourner la plaine, VW a attiré la toute grande foule devant la Main Stage ce dimanche en fin d’après-midi.
Cousins, A-Punk…

C’est quand les mecs de Brooklyn sont les plus nerveux qu’on les préfère. M79 est là pour en témoigner, les claviers de Rostam Batmanglij rendent bien moins cheap qu’avant. Et Vampire Weekend n’a sans doute jamais aussi bien sonné. Dans les premiers rangs, un type torse nu sert de pancarte à ses potes.

Toutes les deux minutes, il réapparaît dans les airs avec sur le torse, le front ou le bras, le nom d’une nouvelle chanson.
 » On a déjà bien sué ensemble. Et selon moi, il n’y a rien de plus intime. Un dernier petit effort…  » Le chanteur Ezra Koenig harangue la foule avant Mansard Roof et Walcott. Pas de doute. Après quatre jours d’efforts, les festivaliers de Werchter sont devenus très proches les uns des autres.


Julien Broquet à Werchter

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