Critique | Livres

J’étais le dealer des Rolling Stones

Julien Broquet
Julien Broquet Journaliste musique et télé

Des Stones, dans les années 60 et 70, Tony Sanchez a tout vu et vécu aux premières loges. C’est ce qu’il raconte en long, en large et surtout en travers dans « J’étais le dealer des Rolling Stones ».

DE TONY SANCHEZ, ÉDITIONS LE MOT ET LE RESTE, TRADUIT DE L’ANGLAIS (USA) PAR BENJAMIN MALLAIS, 400 PAGES. ****

Il était le confident de Brian Jones, l’homme de compagnie de Keith Richards, l’assistant -entendre le fournisseur de drogues- des Rolling Stones. Il a été initié au LSD par le premier. A planté des bagnoles, anesthésié des chiens au somnifère et buté des rats avec le deuxième. Il s’est même tapé Marianne Faithfull et a fourni Mick Jagger en came pour son mariage. Des Stones, dans les années 60 et 70, Tony Sanchez a tout vu et vécu aux premières loges. C’est ce qu’il raconte en long, en large et surtout en travers dans J’étais le dealer des Rolling Stones. Traduction française de mémoires pour la première fois publiées en 1979. La mise au placard et la mort mystérieuse de Jones, les démêlés avec les flics et la justice, la mégalomanie qui a mené au drame d’Altamont ou encore la descente aux enfers qu’est l’héroïne… Vous saurez bientôt tous les petits et grands secrets des cailloux qui roulent. Du moins selon Tony. Invraisemblable, rock’n’roll et truculent.

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