Sergio Dias + Tahiti Boy & The Palmtree Family, We are the Lilies , distribué par V2.
POP | La vie, c’est parfois simple comme un e-mail. Celui que reçoit par exemple le Français David Sztanke (Tahiti Boy) de la part de la star brésilienne Sergio Dias. Quelque temps plus tôt, un peu comme on envoie une bouteille à la mer, le Parisien a fait parvenir son dernier album au héros tropicaliste, fondateur d’Os Mutantes.
Il n’en faut pas plus pour que la connexion se fasse, et que le projet We Are The Lilies prenne forme. Enregistré en quatre jours (et quatre nuits), We Are The Lilies s’ébroue dans une pop ronde et colorée, euphorique souvent (Cry When You Sleep, Sarava…), et lumineusement tarabiscotée, croisant volontiers la ligne claire des Beatles et les penchants psyché tropicalistes, quand il ne fait pas écho à David Byrne (We’re Gonna Live Forever). En fait, ce qui frappe avant tout, c’est l’élan et la générosité musicale que les Lilies mettent dans leurs chansons. Une sorte de grande table d’hôte, festive, à laquelle viennent également s’asseoir, cerises sur le gâteau, Jane Birkin (Marie) et Iggy Pop (Why?). Goûtu! l
L.H.
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