Bons plans sorties pour le week-end du 28 au 30 septembre

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FocusVif.be Rédaction en ligne

Concerts, festivals, clubbing, ciné, expos, théâtre… Comme chaque vendredi, Focus fait le tri dans l’agenda culturel pour vous proposer sa sélection maison.

MUSIQUE/CLUBBING

Nocturne de l’ULB
Où: ULB, campus du Solbosch, Bruxelles
Quand: samedi 28 septembre
Quoi: Soyons honnêtes: le rock n’est jamais aussi savoureux que quand il est consommé à la charnière 18-20 ans, dans l’insouciance d’un kot enfumé, entre deux syllabi qui ne seront que vaguement feuilletés avant les sprints de décembre et mai. A partir de là, il n’est donc pas inutile de pointer ce grand classique de la rentrée académique: pour fêter le retour aux auditoires (…), les étudiants de l’Université libre de Bruxelles organisent en effet à nouveau leurs fameuses Nocturnes. Soit de la musique, plein de musiques même, le temps d’un soir. Concrètement, l’événement se déroulera le 28 septembre prochain et devrait à nouveau faire le plein: 17 000 personnes sont attendues.
Le couac de l’édition 2010, annulée par les autorités académiques, semble aujourd’hui loin. Revenues l’an dernier sur leurs bases du campus du Solbosch, les Nocturnes se coupent à nouveau en quatre. Ou plutôt en cinq, comme le nombre de scènes différentes proposées, sur lesquelles s’animeront une quarantaine de groupes. Il y aura ainsi le pôle rock (avec entre autres The K. ou les Kennedy’s Bridge), électro (la légende DJ Pierre…), jazz/musique du monde (Sinus George…), urban music (Cris Prolific, Senz…), et même une scène réservée aux « anciens » de l’unif. Sex, penne et rock’n’roll…
www.nocturneulb.com

Actionnaires #6
Où: Maison du Peuple et Mr Wong, Bruxelles
Quand: les 28 et 29 septembre
Quoi: Le Nouvel an belge remet ça: pas peu fier de faire perdurer leur petite blague depuis près de 5 ans en France, l’équipe continue également à organiser ses soirées « spin-off » dans la capitale belge. Sous le label Actionnaires, NAB se donne surtout l’occasion d’inviter une brochette de groupes français venir faire un tour par chez nous. Avec, au menu cette fois-ci, Marie-Madeleine à la Maison du Peuple vendredi, et Paris (avec des anciens Poni Hoax) et Data chez Mr Wong samedi. 10… 9… 8…
www.actionnaires.be

Theo Parrish
Où: Fuse, Bruxelles
Quand: samedi 29 septembre
Quoi: Un set de Theo Parrish, ça ne se refuse jamais. En mode techno ou distillant une house gorgée de soul, comme c’est le plus souvent le cas, Parrish sera de passage samedi au Fuse bruxellois. A ses côtés, Steve Bug est l’autre tête d’affiche d’une soirée quatre étoiles.
www.fuse.be

The Hacker
Où: Salle de la Madeleine, Bruxelles
Quand: vendredi 28 septembre
Quoi: La « Fédération Wallonie-Bruxelles », ça se fête. Le 27 septembre, en l’occurrence. Avec la possibilité de prolonger ça ce vendredi soir, à la salle de la Madeleine, à un jet de la Grand-Place. Au programme, The Hacker, Fake Blood, We Love Machines ou Attar! (alias Renaud Deru, ex-Cosy Mozzy). A noter: l’événement est gratuit, mais la réservation indispensable.
www.lafetefwb.be

V.O. + Le Yéti
Où: Atelier 210, Bruxelles
Quand: vendredi 28 septembre
Quoi: Ils font sans aucun doute partie des groupes belges à surveiller de plus près aujourd’hui: V.O. et Le Yéti n’ont pas seulement chacun livré un très bel album cette année, leurs prestations live valent chaque fois le détour. Dans le cadre de la fête de la Fédération Wallonie-Bruxelles, les deux groupes se produiront -gratuitement- côte à côte à l’Atelier 210, salle qui leur va décidément comme un gant.
www.atelier210.be

The Noise Belgique
Où: Magasin 4, Bruxelles
Quand: samedi 29 septembre
Quoi: This is the… Noise! Décidément, la scène alternative belge n’est pas dénuée d’humour quand il s’agit de faire parler d’elle. On se souvient des compiles Massacrés Belges ou du festival Les Barbantes… Place aujourd’hui à The Noise, dont seul le nom peut être apparenté au télécrochet de la RTBF. En effet, à l’affiche du doublé festival/compilation, on retrouve Romano Nervoso, Le Prince Harry ou encore The K., soit autant de groupes peu médiatisés qui valent réellement le détour.
www.thenoisebelgique.be

CINÉMA

Festival international du film francophone
Où: Namur
Quand: du 28 septembre au 5 octobre
Quoi: Vingt-sept éditions, voilà qui vous pose une manifestation. La réputation du Festival international du film francophone de Namur n’est d’ailleurs plus à rappeler qui, mieux qu’un incontournable du paysage cinématographique national, en fait aussi un rendez-vous apprécié aux quatre coins de l’espace francophone, qui trouve là une vitrine idéale pour ses productions. A défaut parfois d’audace, la programmation brasse géographiquement large, en effet, avec des films venus de toute la francophonie, de la France au Vietnam, en passant par le Québec ou l’Afrique, et bien sûr la Belgique… C’est d’ailleurs une production belge, Tango libre, qui aura les honneurs de l’ouverture du festival, le 28 septembre. Soit, neuf ans après La femme de Gilles, le film consacrant le retour, inspiré, de Frédéric Fonteyne, récompensé du Prix spécial du jury Orizzonti à la dernière Mostra de Venise . Le menu belge du festival est d’ailleurs copieux avec, encore, Hors les murs de David Lambert, La tête la première d’Amélie Van Elmbt ou Kinshasa Kids de Marc-Henri Wajnberg. La suite, compétitive ou non, est affaire de panachages, avec divers poids lourds -au rang desquels Dans la maison de François Ozon et Les saveurs du palais de Christian Vincent-, des retrouvailles -avec le Sénégalais Moussa Touré, pour La pirogue, ou le Marocain Nabil Ayouch, auteur de Ali Zaoua, pour Les chevaux de Dieu-, de l’animation (Le jour des corneilles de Jean-Christophe Dessaint), une présence documentaire (Over My Dead Body de la Québécoise Brigitte Poupart), et l’on en passe…, comme Mariage à Mendoza d’Edouard Deluc, clôture du festival.
Enfin, succédant à Sandrine Bonnaire, Isabelle Huppert ou Ariane Ascaride, c’est cette fois Benoît Magimel qui sera le coup de coeur du festival. L’occasion de revoir quelques fleurons de sa filmographie (dont Selon Matthieu de Xavier Beauvois), mais aussi deux classiques deloniens choisis par ses soins: La piscine de Jacques Deray et Le cercle rouge de Jean-Pierre Melville.
www.fiff.be

Killer Joe ****
En salles depuis le 26 septembre
POLAR | William Friedkin opère un retour fracassant avec Killer Joe, thriller texan féroce à la démesure d’un réalisateur franc-tireur n’ayant rien perdu de son tranchant…
Notre critique

Vous n’avez encore rien vu ****
En salles depuis le 26 septembre
DRAME | À 90 ans, Alain Resnais (L’année dernière à Marienbad) n’a pas fini d’étonner. Démonstration avec ce film, variation brillante autour de son univers.
Notre critique

JC comme Jésus Christ **
En salles depuis le 26 septembre
DOCUMENTEUR | Imaginez un tout jeune cinéaste couronné d’une Palme d’Or cannoise à 15 ans, et promu génie du 7e art avant même d’avoir obtenu son bac. Imaginez aussi que l’adolescent prépare une comédie musicale sur… Marc Dutroux! Jonathan Zaccaï l’a fait, et il nous trace le portrait du réalisateur en jeune homme imbu de lui-même, dans un faux documentaire dont les réalisateurs belges ont le secret depuis C’est arrivé près de chez vous.
Notre critique

EXPOS/SCÈNES

Ghost Road
Où: Théâtre National, Bruxelles
Quand: du 25 septembre au 6 octobre
Quoi: Des villages désolés de l’Ouest américain, parmi les caravanes dans le désert, le drugstore terne, la station-service rouillée et rien à plus de 150 km à la ronde. C’est là que Fabrice Murgia est parti chercher la matière de son nouvel opus, Ghost Road, premier tome d’une trilogie sur les villes/vies fantômes. Du théâtre de fiction, puisant dans le documentaire. Le metteur en scène a sillonné la Route 66 avec le réalisateur Benoît Dervaux, le compositeur Dominique Pauwels et l’immense comédienne Vivianne De Muynck. Il raconte: « Quand on revient, on se dit que David Lynch, ce n’est pas si étrange, on se sent parfois dans un film de Tarantino… J’ai travaillé sur l’idée que les endroits ressemblent aux gens et que les gens ressemblent à notre époque. Au final, cela s’apparente au voyage d’une personne qui marche dans le désert et qui tombe sur ces individus. Elle perd la mémoire et se filme, tout en dressant une espèce de bilan, de récit lié à notre rapport au monde… On joue sur l’ombre et la trace, avec des effets de lumière sur des tiges métalliques, des vidéos projetées sur des fumées, avec une « forêt » de haut-parleurs, des arias et une installation sonore de vent enregistré là-bas qui s’accumule et implose. C’est un espace mental, avec des fantômes sur scène. La fin sera très lumineuse. Je n’en dis pas plus… » A vos agendas.
www.theatrenational.be

Sonic Cinema
Où: Galeries, Bruxelles
Quand: du 28 septembre au 14 octobre
Quoi: City Sonic fête cette année ses 10 ans de création sonore à Mons, Huy et… Bruxelles. Outre les événements qui se dérouleront à l’ISELP et à Flagey, on ne saurait trop recommander de pousser une pointe jusqu’aux Galeries, cet endroit dédié aux « nouvelles images ». Tout au long des 1000 m² du sous-sol des Galeries Royales Saint-Hubert, le lieu propose Sonic Cinema, soit un parcours audio-visuel reprenant un choix d’oeuvres dont certaines ont été présentées dans des éditions précédentes de City Sonic à Mons et d’autres sont inédites. Le fil rouge? Les liens entre le son et l’image. Le tout à travers des vidéos musicales, de la poésie sonore, des interactions son et image… Chris Marker, Bertrand Bonello et Gerard Malanga sont notamment de la partie!
www.galeries.be

It’s my life and I do what I want…
Où: Théâtre les Tanneurs, Bruxelles
Quand: jusqu’au 29 septembre
Quoi: Willem Kroon est passé à travers les mailles de l’Histoire. Plasticien et homme de théâtre hollandais, il a traversé le XXe siècle, âge des extrêmes, des guerres, du progrès et de l’audace artistique. Ami de Beckett, de Grotowski, de l’Arte Povera… enfin, c’est ce que nous racontent Guy Dermul et Pierre Sartenaer. Dans une traversée pince-sans-rire, « documents » à l’appui, les deux comédiens-conférenciers jouent des extraits des oeuvres de Kroon: Adolf/Adolf, The Trenches, Fool on the Hill… Autant de saynètes drôles, enfilant le siècle sur ses talons, où l’on croise les Beatles, The Animals, Louis Wolfson (Le schizo et les langues), le Land Art, les Sudètes! Le tout au détour d’un regard sur le siècle de la Shoah, de la pénicilline, de l’objet jetable et de la Barbie qui parle! Mais la vérité est posée sur un théâtre de… faussaires. Car les deux comparses manient ici l’art et le bluff avec brio, dans un alliage très intelligent, sans farce ni attrape, juste selon l’idée que « tout mensonge vit de la part de vérité qu’il contient ».
www.tanneurs.be

L.H., K.D., J.F.Pl., N.A., M.V.

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