La carrière de Tony Scott en cinq films

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FocusVif.be Rédaction en ligne

Tony Scott, réalisateur et producteur britannique, s’est suicidé ce dimanche à l’âge de 68 ans. Retour sur l’oeuvre du frère cadet de Ridley Scott (« Alien »), entre blockbusters pompiers et expérimentations stylisées.

Les Prédateurs (1982)

Pour son premier long-métrage, le jeune homme venu du monde de la publicité se veut aventurier avec The Hunger. Si elle connait un four public et critique à sa sortie, cette histoire de vampires hyper stylisée se construit une réputation de film-culte au fil des années. Certainement grâce à son atmosphère gothico-érotique et son casting de rêve (Catherine Deneuve, David Bowie et Susan Sarandon) mais surtout grâce à la scène d’amour saphique entre les deux actrices… L’oeuvre a même eu droit aux honneurs d’une séance de minuit à Cannes.

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Top Gun (1986)

Bien au-delà de son côté guimauve, ce film sur les amours d’une instructrice et d’un pilote hors-pair et tête brûlée dans une école de haut niveau de l’aéronavale US fait partie des classiques du genre, au point que des rumeurs plus ou moins fondées d’une ressortie en 3D et même d’une suite circulent sur la toile. Plus gros succès à son palmarès, la pellicule installe Tom Cruise au rang de superstar (il le recycle, au volant d’une Nascar cette fois, dans Days of Thunder) et fait de Take My Breath Away (co-composée par Giorgio Moroder) le slow skette-braguette de la fin de siècle et plus encore…

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True Romance (1993)

Ce film est certainement le moins conventionnel de la filmographie du réalisateur. Normal quand on sait que Quentin Tarantino est l’auteur de ce « demi-scénario » (l’autre partie du script a servi à Tueurs Nés d’Oliver Stone) et qu’il l’a revendu à Tony Scott pour pouvoir financer Reservoir Dogs. Pimpé par une galerie impressionnante de seconds rôles (Dennis Hopper, Christopher Walken, Brad Pitt, Gary Oldman, Val Kilmer ou encore Samuel L. Jackson), le long-métrage est centré sur les folles aventures du couple infernal formé par Clarence (Christian Slater) et Alabama (Patricia Arquette). Culte, again.

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Man on Fire (2004)

Plus violente et dramatique, cette histoire d’enlèvement d’enfant (Dakota Fanning) tournée en décors naturels à Mexico offre un nouveau succès à Tony Scott qui confirme par la même occasion qu’il est un auteur attentif tant au fond qu’à la forme. De plus, cette adaptation fougueuse du roman d’A.J. Quinnell symbolise à merveille la relation privilégiée qu’il entretient avec Denzel Washington, acteur fétiche qu’il a fait tourner dans Déjà Vu, The Taking of Pelham 123 et Unstoppable, ces dernières réalisations nettement plus calibrées grand public et moins excitantes.

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Domino (2005)

Un an plus tard, Tony Scott s’attèle à un autre projet qui lui tient à coeur depuis le début des années 90. Après avoir confié l’écriture du scénario à Richard Kelly (Donnie Darko), il met en images la vie de Domino Harvey, ex-mannequin britannique reconvertie en chasseuse de primes accro aux drogues et décédée d’une overdose l’année du tournage. Le film permet de révéler Keira Knightley sous un autre visage et propose de savoureux caméos (Domino elle-même, Tom Waits et deux stars de la série Beverly Hills). Sans oublier la présence au casting du toujours attendu mais imprévisible Mickey Rourke. Finalement, au vu de l’événement tragique survenu ce week-end, c’est aussi l’occasion idéale pour admirer dans sa plus belle expression la marque de fabrique du Britannique: la sophistication de sa réalisation (photographie saturée, montage nerveux, son survitaminé).

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Kevin Plasman (stg)

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