La réalisatrice Solveig Anspach (Haut les coeurs, Lulu femme nue) est décédée

La réalisatrice franco-islandaise Solveig Anspach, ici au festival du film européen de Seville, où elle a reçu le Giraldillo d'or pour Back Soon. © EPA/Eduardo Abad
FocusVif.be Rédaction en ligne

La cinéaste franco-islandaise Solveig Anspach est décédée dans la nuit de vendredi à samedi à l’âge de 54 ans des suites d’un cancer dans sa maison dans la Drôme, a-t-on appris auprès de son agent samedi.

Née en Islande en décembre 1960, elle s’était fait connaître du grand public en 1999 grâce à Haut les coeurs, un film bouleversant sur une femme enceinte, atteinte d’un cancer du sein, une fiction inspirée de sa propre expérience de la maladie.

Le succès du film avait été immédiat et l’actrice Karin Viard qui interprétait la femme enceinte avait obtenu le César de la meilleure actrice l’année suivante.

Le président du Festival de Cannes, Pierre Lescure, a réagi sur son compte Twitter au décès de la réalisatrice en estimant « qui a vu ses films les a aimé, et pleure l’artiste. Pour tous, il y a simplement la cruauté d’être emportée si jeune ».

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

Solveig Anspach a également réalisé plusieurs autres films et documentaires, parlant notamment de la peine de mort dans Made in the USA, de Louise Michel dans un documentaire qu’elle réalise pour la télévision en 2008 ou encore du deuil dans Queen of Montreuil, un film qui raconte la banlieue autrement.

J’en ai marre qu’on montre toujours la même chose de la banlieue comme si c’était un coupe-gorge atroce avec des voitures qui brûlent », expliquait-elle à l’AFP au moment de la sortie du film en 2013.

L’an dernier elle avait séduit plus de 500.000 spectacteurs avec Lulu femme nue, un film tiré de la bande dessinée éponyme d’Etienne Davodeau.

Elle y racontait avec sensibilité et drôlerie la vie d’une quadragénaire devenue transparente dans sa vie, à nouveau interprétée par Karin Viard. Le film, dans lequel apparaît notamment le Belge Bouli Lanners, avait reçu le César de la meilleure adaptation.

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

Ces derniers mois, la réalisatrice franco-islandaise travaillait au montage de L’Effet aquatique, le dernier film d’une trilogie de comédies décalées entamée avec Back Soon sorti en 2006 et suivi quelques années plus tard de Queen of Montreuil.

Avec toujours au casting l’impressionnante actrice islandaise Didda Jonsdottir, mais également Florence Loiret-Caille et Samir Guesmi, devenus des fidèles de la réalisatrice.

La sortie du film reste prévue en 2016, selon son agent.

« Je suis toujours pressée parce que j’ai l’impression que la vie peut s’arrêter demain », déclarait-elle dans une interview au magazine Télérama en 2013.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content