Critique

[À la télé ce soir] Guns N’ Roses: le groupe le plus dangereux du monde

Axl Rose © Marc Canter
Julien Broquet
Julien Broquet Journaliste musique et télé

Le parcours chaotique de ces bad boys méritait bien meilleur traitement.

Une blonde sexy voit un nuage de corbeaux et six motards passer sur Sunset Strip. Elle suit un lapin qui l’amène au chapeau de Slash, puis tombe dans une benne à ordures pour se retrouver attablée avec des rongeurs au Rainbow, le bar de Los Angeles autour duquel tout a commencé. On ne peut pas dire que l’ouverture du documentaire de Jon Brewer sur Guns N’ Roses commence sous les meilleurs auspices. Et si, ensuite, c’est de manière traditionnelle qu’il en raconte l’histoire, il ne tient pas pour autant la route. Les strip-teaseuses qui les entretiennent et qui viennent danser sur scène pendant leurs premiers concerts. La partie de jambes en l’air d’Axl Rose avec la copine de son batteur Steven Adler expressément enregistrée pour figurer sur Rocket Queen. Ou encore les 600 personnes blessées après une émeute à un de leurs concerts.

Guns N’ Roses: le Groupe le plus dangereux du monde, qui se penche essentiellement sur son parcours jusqu’à la sortie d’Appetite for Destruction, est forcément teinté de sexe, de drogues et de rock’n’roll mais aussi rythmé par des images d’archives souvent sans grand intérêt ou de piètre qualité, une bande-son qui use et abuse de Welcome to the Jungle et Sweet Child O’ Mine, et des interview de seconds couteaux (le meilleur ami de Slash, leur première manageuse…). Le parcours chaotique de ces bad boys méritait bien meilleur traitement.

DOCUMENTAIRE DE JON BREWER. **(*)

Ce dimanche 17 juillet à 22h55 sur Arte.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content