Rock Werchter J4: Le one-man-show de Pete Doherty

© Olivier Donnet
Julien Broquet
Julien Broquet Journaliste musique et télé

Apparemment arrivé à Werchter une demi-heure avant son concert, Pete Doherty a donné avec ses Babyshambles un concert on ne peut plus branleur et chaotique. Fuck forever.

Alors que ses mémoires, From Albion to Shangri-La, sortaient il y a quelques jours en Angleterre et qu’il reconnait dans la presse l’influence négative de la came et de ses excès sur sa carrière, Pete Doherty jouait samedi à Hyde Park avec les Libertines dans le cadre du British Summer Time. Bousculant Carl Barat comme dans le bon vieux temps. C’est cependant avec ses Babyshambles que le Rimbaud punk se produisait ce dimanche sur la plaine de Rock Werchter. Les Libertines reformés seront le 1er octobre à Forest pour leur premier concert en Belgique dans leur line up original depuis leur visite au… Witloof Bar il y a onze ans. Les deux hommes envisagent meme d’écrire de nouvelles chansons ensemble. C’est déjà pas mal comme nouvelle. Du côté des Babyshambles, rien de bien neuf sous le soleil, ou du moins sous la pluie louvaniste. Doherty est bordélique, incontrôlable, radoteur assez pataud et forcément passablement éméché. Il joue au caméraman, lit à haute voix les nombreuses pancartes que lui adressent ses fans. Parfois un peu douteuses d’ailleurs. Genre « Pete, take me with you to the grave« . Un vrai one man show. « Belgium, you’ve just woken up? You should’ve stayed in bed« , glisse-t-il cahin-caha avec le sourire. Kilamangiro, Fireman, le très ska I Wish, reprise des 100 Men et l’incontournable final Fuck Forever (plus qu’une chanson, une déclaration d’intention)… Le bonhomme a l’air content d’être là. Même micro coupé, l’Anglais ne veut plus s’en aller. Sympathique, magique, touchant, anecdotique, pathétique? Faites votre choix.

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