A l’ouest de Pluton : une journée sur la planète ado

Inscrit dans une banlieue résidentielle québécoise, A l’ouest de Pluton adopte, en guise d’espace à explorer, celui de l’adolescence.

De Henry Bernardet et Myriam Verreault. Avec David Bouchard, Alexis Drolet, Sandra Jacques. 1h35.

A la suite d’une dizaine de protagonistes, qu’il accompagne pendant 24 heures, le film prend joliment le pouls d’un âge dont il épouse le fil incertain, entre passions des uns, premiers émois amoureux des autres, plans foireux, aspirations profondes, regard en coin sur le monde et quête de sens.

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Soit un portrait multiple mis en scène avec un réalisme que renforce le naturel des interprètes, pour un film se défiant par ailleurs des tracés trop rectilignes en s’autorisant quelques détours surprenants -ainsi de la recherche surréaliste d’une photo de famille, parmi d’autres.

Convoquant une polyphonie d’humeurs, cette chronique d’une journée sur la planète ado réussit à trouver le ton juste.

J.F.PL.

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