The Beaver, Mel Gibson et son castor: la porte ouverte à 1000 ans de parodies féroces!

Où Holy Fuck se donne en concert sur Arte.tv, Mel Gibson joue Michel Dejeneffe au cinéma, Spike Jonze s’honore et les super-héros ont des façons de ressusciter vraiment ridicules…

Formé en 2004 avec l’idée d’improviser sur scène de longues jams à base d’instruments électroniques parfois biscornus (dont des jouets et des bobines de films!), Holy Fuck est un groupe canadien ayant depuis généré un certain culte, plutôt timide chez nous mais relativement conséquent aux Etats-Unis, où Latin, le dernier album, s’est même vu cette année très bien placé dans les charts spécialisés mais néanmoins vendeurs.

Plus près de chez nous, Arte a filmé l’entièreté de l’un de leurs derniers concerts parisiens, à la Flèche d’Or. Si voir durant plus d’une heure des barbus penchés sur des synthés n’est pas franchement le spectacle le plus passionnant de la terre, on admettra que musicalement, c’est assez cosmique, entre krautrock et funk hypnotique.

http://liveweb.arte.tv/fr/video/Holy_Fuck_a_la_Fleche_d_Or/

Walter Black est un homme d’âge mûr totalement déprimé, vraiment le fond de flacon. Un jour, il trouve un castor en peluche tout mité au fond d’une vieille caisse de rangement et dans un éclair de génie scénaristique dont Hollywood a le secret, transfère tous les côtés les plus obscurs de sa personnalité dans cette poupée qu’il va désormais animer comme Michel Dejeneffe anime Tatayet. Walter Black va donc passer un gros pourcentage des deux heures de film lui étant imparties ganté de ce foutu castor, lançant visiblement aussi une mode wellness en médiatisant les côtés bénéfiques sur la psyché humaine de cette ventriloquie déviante. Facteur fun aggravant: Walter Black est interprété par Mel Gibson, le même qui a vu tous ses projets prendre l’eau après les accusations de racisme, d’homophobie, de violences conjugales, de bigoterie et d’alcoolisme aggravé portées contre lui ces dernières années. Et donc là, malgré toutes ces emmerdes et ce désamour du public, Mel Gibson revient sur les écrans en jouant un gars qui parle à un castor en peluche! On imagine d’ici les parodies à venir et il est à penser que cela ne sera vraiment pas triste. Au contraire du film, assurément!

http://www.thebeaver-movie.com/

Du Sabotage des Beastie Boys et du Da Funk des Daft Punk au Drunk Girls de LCD Soundsystem et au Suburbs d’Arcade Fire, voici un petit récapitulatif du travail clippesque le plus percutant de Spike Jonze, que l’on ne fera tout de même pas l’affront de vous rappeler clippeur; outre son travail cinématographique, pubard et télévisuel.

http://www.dummymag.com/features/2010/11/26/film-club-4-spike-jonze/

Spiderman transformé en araignée géante par un baiser, finit par se déchirer en deux et donne naissance à… lui-même! Optimus Prime, patron des Autobots est massacré par un Decepticon dans une bédé des Transformers mais heureusement, tout son programme et sa mémoire ont été sauvés sur un floppy-disc et il suffira donc simplement de lui construire un nouveau corps pour lui permettre de revenir parmi nous, après upload de ses données sur disque dur flambant neuf.

Ce ne sont là que deux exemples des cinq choisis par Cracked sur le thème des façons les plus absurdes utilisées dans l’industrie du comic-book pour ressusciter des super-héros morts. Accessoirement, c’est aussi une preuve en béton que les cigarettes à la moquette ont vraiment existé.

http://www.cracked.com/article_18835_5-absurd-ways-comic-books-have-resurrected-dead-superheroes.html?utm_source=facebook&utm_medium=fanpage&utm_campaign=newarticle

Serge Coosemans

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