Critique

Les Carnets du bourlingueur

Les séquences de survie de Philippe Lambillon, pour amusantes qu’elles soient, commencent tout doucement à tournicoter en rond. Et ses fameux Carnets valent essentiellement, désormais, pour leurs documentaires chocs.

Malgré toute l’estime et la sympathie que nous portons à Philippe Lambillon, nous ne pouvons que le répéter: ses séquences de survie, pour amusantes qu’elles soient (ou purent être), commencent tout doucement à tournicoter en rond. Et les fameux Carnets de l’ami Philippe valent essentiellement, désormais, pour leurs documentaires chocs. Des documentaires en forme de reportages qui, souvent, nous emmènent dans les drôles de travers qui se trament sur cette planète. Prenons les Mormons, par exemple, et leur église ultra organisée… On apprend, par exemple, qu’ils baptisent même les morts (Edith Piaf, Guillaume Depardieu, Charles de Gaulle, Louis de Funès…), forcément à l’insu de leur plein gré. Et qu’ils détiennent, pour ce faire, des registres d’archives à faire pâlir d’envie les plus grandes administrations du monde. Là-bas, en Utah, les plus fanatiques pratiquent une polygamie tranquille, mais perturbée par la hiérarchie: l’église officielle, en quête de respectabilité (en témoignent les clichés de son « gourou » avec les 2 derniers présidents américains en date), voit d’un mauvais oeil ses sujets mâles exagérer dans leur rationnement en femmes.

Les Carnets traversent ensuite la planète pour s’arrêter en Mongolie. On y croise des… wannabe-nazis, prêts à en découdre avec les étrangers présents sur le territoire. Il ne fait pas bon, par exemple, être chinois dans ces contrées où les bidonvilles d’Oulan Bator se chargent chaque jour davantage de leurs lots de désespoir et de violence. Aussi étonnant qu’effrayant…

Guy Verstraeten

LES CARNETS DU BOURLINGUEUR, MAGAZINE PRÉSENTÉ PAR PHILIPPE LAMBILLON. ***

Ce mardi 25 octobre à 20h20 sur La Une.

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