The Way Back

© DR

L’épique et très prenant The Way Back confirme le talent du cinéaste australien Peter Weir pour scruter l’humain aux prises avec des circonstances exceptionnelles, celles de la cruauté de la nature et de l’Homme.

C’est une épopée que nous fait vivre Peter Weir dans son nouveau film. Mais une épopée presque intimiste, vécue par un petit groupe d’évadés d’un camp de travail soviétique en 1940. Ces rescapés du goulag veulent non seulement fuir la terreur stalinienne, mais aussi, pour certains, rallier l’Inde lointaine pour y rejoindre l’armée britannique et participer à la guerre contre l’Allemagne nazie. Le périple de la petite bande hétéroclite est cadré à hauteur d’homme, dans des paysages à la fois superbes et hostiles, de la froideur sibérienne aux chaleurs du désert de Gobi. Les épreuves rencontrées opposant parfois les fuyards, mais tissant aussi entre eux des liens de plus en plus forts…

L’interprétation est remarquable, avec surtout un Ed Harris extraordinaire et la toute jeune Saoirse Ronan, révélée par Peter Jackson dans Lovely Bones.

The Way Back, drame de Peter Weir, avec Jim Sturgess, Ed Harris, Saoirse Ronan. 2h14.

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L.D.

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