Critique

Bachelorette

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Nicolas Clément
Nicolas Clément Journaliste cinéma

COMÉDIE | Décidément, en 2012, la comédie censément trash à l’américaine a du plomb dans l’aile. A défaut, c’est un fait, d’en avoir dans la cervelle.

Comédie de Leslye Headland. Avec Kirsten Dunst, Isla Fisher, Lizzy Caplan. 1h34. Sortie: 31/10. *

COMÉDIE | Décidément, en 2012, la comédie censément trash à l’américaine a du plomb dans l’aile. A défaut, c’est un fait, d’en avoir dans la cervelle. Resucée vaine et éhontée, façon mix pantouflard, de Bridesmaids et The Hangover, Bachelorette accompagne ainsi trois demoiselles d’honneur typées jusqu’à la caricature (la brune allumée, la blonde control freak, la rousse écervelée) à la veille de la noce dans une série de péripéties grosses comme la future mariée, délicatement surnommée face de truie. Coke, sang, pisse, sperme et vomi composent les ingrédients majeurs (…) de cet imbitable cocktail supposé détonant. Même le fort potentiel de sympathie dégagé par le casting -Kirsten Dunst, Lizzy Caplan et Isla Fisher, mais aussi Adam Scott- et le pedigree joyeusement régressif de la production -Adam McKay et Will Ferrell, tandem responsable de quelques mémorables pantalonnades au statut quasi culte (Anchorman, Step Brothers…)- n’y peuvent rien: la surenchère tourne à vide.

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