Critique

À la télé ce samedi soir: Parcs naturels, paradis artificiels

Parcs naturels, paradis artificiels © DR
Julien Broquet
Julien Broquet Journaliste musique et télé

En 1872, avec la création aux Etats-Unis du parc national de Yellowstone, accompagnée par l’éloignement voire l’élimination de groupes indiens jugés indésirables, est née l’idée qu’un parc national était un lieu dépourvu d’hommes et de femmes.

Des centaines de milliers de personnes se sont ainsi fait chasser et des populations entières ont été déplacées. Théoriquement pour protéger la faune et la flore de l’activité humaine, mais au final, dans bien des cas, déboucher sur des paradis artificiels assouvissant la soif d’exotisme de riches Occidentaux. C’est ce que raconte le documentaire d’Andreas Apostolidis à travers le cas du parc du Serengeti en Tanzanie. Sur ces terres, dont les Massaïs ont été expulsés, des « aventuriers »fortunés peuvent encore s’offrir le massacre d’un lion ou d’un rhinocéros avec la photo trophée qui va avec. Docteur en écologie, expert en droits de l’homme, défenseur des droits des éleveurs, ouvrent les yeux sur des drames perpétrés au nom de la protection de la nature. Zoom sur une société qui fait plus de cas du fric et des animaux, sauvages ou pas, que des êtres humains.

  • DOCUMENTAIRE D’ANDREAS APOSTOLIDIS.
  • Ce samedi 18 octobre à 22h55 sur La Trois.

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