Critique

Ernest et Célestine

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Jean-François Pluijgers
Jean-François Pluijgers Journaliste cinéma

ANIMATION | Adapté des livres pour enfants de Gabrielle Vincent, Ernest et Célestine relate les délicieuses aventures d’un ours musicien et d’une souris espiègle.

FILM D’ANIMATION DE BENJAMIN RENNER, STÉPHANE AUBIER ET VINCENT PATAR. 1H19. SORTIE: 19/12. ****

ANIMATION | Adapté des livres pour enfants de Gabrielle Vincent, Ernest et Célestine relate les délicieuses aventures d’un ours musicien et d’une souris espiègle évoluant dans des mondes antagonistes, et qu’une succession de péripéties hautes en couleurs va bientôt rapprocher en dépit de leurs préjugés. Jusqu’à être unis par une amitié indéfectible, à même de déplacer les montagnes ou, en l’occurrence, de bousculer l’ordre établi. Associé aux auteurs de Panique au village, Benjamin Renner installe un univers séduisant, balisé par le rendu fidèle du trait de Gabrielle Vincent et la douceur des couleurs (lire le dossier dans le Focus du 14 décembre). Serti dans cet écrin chaleureux, Ernest et Célestine tient du cocon douillet dans lequel on se love avec bonheur, sans pour autant que le film soit dénué d’aspérités: signé Daniel Pennac, le scénario adjoint à la tendresse une certaine noirceur, là où un vent de douce folie vient de temps à autre balayer l’ensemble. De quoi achever de faire de ce film ouvrant sur un imaginaire merveilleux un pur régal pour jeunes et moins jeunes spectateurs.

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