Critique

Ghost Rider

Pour sauver son père victime d’un accident, le cascadeur Johnny Blaze (Nicolas Cage) a vendu son âme au diable. Humain la journée, il devient le Rider la nuit, chasseur de primes traquant les âmes échappées de l’enfer.

GHOST RIDER, FILM D’ACTION FANTASTIQUE DE MARK STEVEN JOHNSON. AVEC NICOLAS CAGE, EVA MENDES, WES BENTLEY. 2006. **

Ce jeudi 9 février à 20h25 sur RTL TVI.

Nicolas Cage, par ailleurs neveu de Francis Coppola, possède un potentiel d’acteur étonnant, s’exprimant encore sporadiquement dans des films de qualité comme Lord Of War ou Bad Lieutenant: escale à la Nouvelle-Orléans. Mais la plupart de ses rôles l’emmènent dans des productions commerciales où il augmente certes sa déjà impressionnante fortune, mais où son talent ne trouve que très moyennement à s’exprimer… Ghost Rider est de ces films de genre pas forcément terribles où l’ami Cage fait ses gammes sans trop se fouler, satisfaisant ses fans mais décevant ceux et celles qui le trouvèrent autrefois si passionnant chez David Lynch (Sailor et Lula), chez tonton Coppola (Peggy Sue s’est mariée), ou chez les frères Coen (Arizona Junior). Dans le film programmé ce soir, le Nic interprète un cascadeur qui a vendu son âme au diable pour sauver son père, victime d’un accident. Le prix du marché: il mène toujours une existence humaine la journée, mais se transforme dès la nuit tombée en chasseur de prime traquant les âmes échappées de l’enfer! Malgré le charme d’Eva Mendes et le charisme de Cage, le spectacle reste d’un attrait éminemment relatif…

Louis Danvers

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