Critique

La tête la première

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Jean-François Pluijgers
Jean-François Pluijgers Journaliste cinéma

COMÉDIE DRAMATIQUE | Premier long métrage de la cinéaste namuroise Amélie van Elmbt, La tête la première fait converger les destins de deux jeunes gens, Zoé et Adrien.

La tête la première, comédie dramatique de Amélie Van Elmbt. Avec Alice de Lencquesaing, David Murgia, Jacques Doillon. 1h32. Sortie: 03/10. **

COMÉDIE DRAMATIQUE | Premier long métrage de la cinéaste namuroise Amélie van Elmbt, La tête la première fait converger les destins de deux jeunes gens, Zoé (Alice de Lencquesaing), partie sur la route à la rencontre d’un écrivain qu’elle admire, et Adrien (David Murgia), intrigué et plus encore, à peine leurs chemins s’étaient-ils croisés lors d’un plan auto-stop. Parti sur ces bases fragiles, le film s’arrime ensuite au fil ténu et incertain des sentiments, semblant adopter la valse-hésitation comme principe narratif. Le résultat est tour à tour attachant et irritant, assumant et revendiquant même joliment l’héritage d’un Jacques Doillon (avec qui la réalisatrice a collaboré sur Mariage à trois), tout en produisant une petite musique personnelle à laquelle les comédiens apportent la note juste. Une cinéaste à suivre.

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