Critique

Priest

WESTERN POST-APOCALYPTIQUE | Dans un monde dévasté par des siècles de guerres entre les hommes et les vampires, un prêtre guerrier (Paul Bettany) tourne le dos à une Eglise toute-puissante pour partir à la recherche de sa nièce, kidnappée par une bande de créatures meurtrières…

Relativement fidèle à l’esprit du manhwa éponyme à la source duquel il ponctionne, le film de Scott Charles Stewart (Legion, avec le même Paul Bettany) n’est pas du genre à s’embarrasser de beaucoup de détails. Avec ses soirs de pleine lune, ses flots d’hémoglobine, ses dégommages de monstres en série et ses visées défoulatoires aux accents pulp, Priest aurait fait un tabac dans le cadre du BIFFF. Lesté de blabla ésotérique, truffé de répliques -aussi musclées que définitives- à pleurer (de rire?), ce western post-apocalyptique frimeur au possible tire en effet une espèce de charme de la crétinerie profonde et du premier degré forcené qui l’animent.

On relèvera encore la présence clin d’oeil au générique de Stephen Moyer (le Bill Compton de True Blood), dans le rôle d’un humain attaqué par une horde de suceurs de sang, ainsi qu’une fin résolument ouverte faisant le pari d’une suite. Oui bon, faudrait voir à pas pousser non plus…

PRIEST, WESTERN POST-APOCALYPTIQUE DE SCOTT CHARLES STEWART. AVEC PAUL BETTANY, KARL URBAN, MAGGIE Q. 1 H 27. SORTIE: 11/05. **

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