Yung Lean, 18 ans, rappeur, producteur et sad boy

Yung Lean, capture d'écran clip. © Yung Lean
Flora Eveno Stagiaire

Annoncé au Dour Festival et actuellement en tournée avec son premier album studio Unknown Memory, le Suédois Yung Lean et son rap suspendu prouvent que le succès peut sourire à un enfant d’Internet.

Déjà présent au Pukkelpop en 2014, Yung Lean sera au Dour Festival le 15 juillet prochain. A 18 ans, il a déjà son propre label Sad Boys, deux EP et un album studio à son actif. Le jeune rappeur suédois s’est fait connaître sur le Web en 2013, avec l’épileptique Ginseng Strip 2002. Habillé d’un flow robotique et d’un pose non-assurée, il raconte la lassitude de sa génération dopée au soda, à la morphine et aux relations non-protégées. Passif-agressif.

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Le visage saccharosé du rap suédois

Si les clips de Yung Lean font l’effet d’un sugar rush, sa musique est, elle, profondément mélancolique. A l’image de son label, il est un sad boy poupon au « slack rap » (« rap mou »). Le magazine Fact lâchait d’ailleurs que: « Unknown Death est l’épitomé du rap triste« . Inspiré de Lil B ou 50 Cent, il apparaît comme un ovni sur la scène suédoise. Et il le sait: « Yung Lean est putain de monstrueux« , affirme-t-il fièrement. Aussi très influencé par la soft culture US, Yung Lean se réfère à sa fine gastronomie, avec des morceaux comme Oreomilkshake ou Gatorade. Des produits de consommation qu’il semble d’ailleurs plus respecter que les femmes, et le gosse n’a que 18 ans.

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Un enfant d’Internet

Passionné depuis tout jeune par le rap, Yung Lean n’avait personne avec qui partager sa musique avant 2011. C’est sur Internet qu’il a forgé son goût et découvert les abysses 3.0. Il reprend dans ses clips beaucoup de l’univers tumblr, avec le pire et le meilleur de l’art absurde des Internets. Un univers où la 3D mal léchée, l’exagération et le trash sont les rois.

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L’évolution 2014

Mais depuis, Yung Lean a grandi, il est allé aux Etats-Unis, il a rencontré des figures du rap US. Et il est moins triste, et ça se sent dans ses chansons. Son album studio Unknown Memory est moins slacké, plus lisse. La saleté poussiéreuse de sa chambre d’enfant a été balayée. Le rappeur est plus assuré, plus propre. Plus homme. Mais sans l’amateurisme et l’inquiétante étrangeté de ses visuels, que reste-t-il de Yung Lean?

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