Rock Werchter J3: Alabama Shakes, The Voice

© Olivier Donnet

Oubliez les candidat(e)s insupportables du bête télécrochet ertében. The Voice est à Werchter. Et elle s’appelle Britanny Howard.

Petites lunettes, coupe afro, corps de mama black et légère robe d’été… La chanteuse d’Alabama Shakes ne paye pas de mine mais elle possède un sacré coffre. Inconnus en début d’année (Britanny Howard était encore facteur il y a peu), les Américains sont l’attraction des plus grands festivals d’été et sans doute l’une des seules vraies découvertes à faire en cette 38E édition de Rock Werchter. Ce statut, cette réputation flatteuse, le groupe d’Athens, dans l’Alabama (pas des voisins géorgiens de REM), ne les a guère volés. Il les doit, en bonne partie mais pas seulement, à la voix ahurissante de sa meneuse. Pour faire court un croisement entre Aretha Franklin et Janis Joplin.

Alabama Shakes se promène entre la soul fiévreuse et le rock sudiste. Il y a du Creedence Clearwater Revival, du Kings of Leon des débuts mais aussi beaucoup de musique de l’âme chez les Shakes. A un morceau près (Heartbreaker), l’intégralité de leur premier album, Boys & Girls, y passe. Complété par quelques nouveaux titres tels que ce Makin’ Me Itch nerveux et plutôt rock’nroll. Hold On a beau être l’un des morceaux de l’année, son nom résume mal la trajectoire du quintet. Après l’AB Club en avril, c’est déjà à la grande Ancienne Belgique qu’il s’attaquera le 9 novembre prochain. Tandis que les deux Black Box Revelation font le boulot sur la Main Stage, on se demande comment s’occuper jusqu’à My Morning Jacket en cette journée la plus faiblarde du week-end. On y réfléchit et on vous fait signe.

J.B.

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