Rock Werchter J1: Metric, du Barn au bar…

© Olivier Donnet

Les Canadiens de Metric et leur chanteuse braillarde Emily Haines… Le festival maousse costaud de l’été a connu débuts plus glorieux.

Quatorze ans. Quatorze ans déjà que le groupe de Toronto existe et presque autant qu’il nous les brise. Si comme nous, vous vous demandez ce qu’il fait là, vous pouvez facilement le comprendre sur sa page Wikipedia. Metric est sur la bande son de FIFA 2010, la B.O. de Bienvenue à Zombieland et celle de Twilight Chapitre 3. Totalement Werchter. Nous, si on en est dans les parages, c’est parce qu’il n’y a rien d’autre. Et parce que Metric inaugure The Barn, la troisième et nouvelle scène du site brabançon. Comme les organisateurs sont malins, et fins stratèges, c’est là qu’ils ont choisi de donner le coup d’envoi du week-end. Un bon moyen de faire découvrir les lieux. Planté entre la Main Stage et la Pyramid Marquee, The Barn peut accueillir jusqu’à 10.000 torses nus. Car non, ce 38e Rock Werchter ne commence pas sous les parapluies et les k-ways. C’est plutôt chaleur lourde, mollets à l’air et jupe en étendard. Entre du hip hop hollandais inconnu au bataillon, Kraantje Pappie, les affreux The All-American Rejects, dont soit dit en passant Jesse Tabish, présent dimanche avec Other Lives, fut jadis le chanteur et guitariste, et Within (Without eut été plus approprié) Temptation qui est sans doute le projet le plus inécoutable de l’affiche, on a le temps de se désaltérer tandis que certains en sont déjà à cracher leurs tripes.

Si vous êtes au frais à la maison, sachez que ce jeudi les concerts de Rise Against (tu parles d’une chance) et de Cypress Hill (à 18h45) seront retransmis en live-stream. You wanna get high?

J.B.

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