Pukkelpop: Le résumé de la 2e journée

Balthazar au dernier Pukkelpop © Jef Boes/Knack Focus
Kevin Dochain
Kevin Dochain Journaliste focusvif.be

Conquête de la Flandre, hommages et pompages. La deuxième étape du Pukkel sans flûtage…

My Little Cheap Dictaphone. Wablief?!, 13h15. Le retour au format pop va décidément bien au gang de Redboy. Si The Tragic Tale of a Genius pouvait sembler pompeux, pliant sous le poids de l’ambition, The Smoke Behind the Sound fait dans l’efficacité sans oublier son lot de grandes chansons (Fire, ce final!). « ‘t Was zeer goed hé! », s’exclame notre voisin. Conquise, la Flandre?

Nick Waterhouse. Marquee, 13h55. Grandes lunettes, tête et look vintage d’un Buddy Holly du XXIe siècle… Le producteur des Allah-Las n’a pas son pareil pour fabriquer du rhythm’n’blues rutilant et de la soul sépia qui foutent des fourmis dans les jambes. De super musiciens et une fantastique reprise du Pushin’ Too hard des Seeds. Parfait pour attaquer la journée. La critique du concertLes photos.

Sharon Van Etten. Club, 15h15. « Are you here in the tent because you planned it or just because you’re wet? » Sans doute pas au bon endroit au bon moment, la new-yorkaise joue la corde sensible devant un public pas forcément conquis. Moins touchante que lors de son récent passage aux Nuits Bota, Sharon fait néanmoins le job. Passable. Le concert en images.

Kadavar. The Shelter, 16h00. Si Black Sabbath tente encore de vivre sur ses vieux restes, les copycats se multiplient toujours, 44 ans après Paranoid. Kadavar joue le cliché hard rock à fond la caisse, touffes et barbes proéminentes, amplis sur 11. Mis à part la cavalerie de l’épique Doomsday Machine, le tout aurait mérité davantage de relief. Les photos.

Omar Souleyman. Castello. 17h05. Des mariages et banquets syriens aux plus grandes scènes de festival d’Europe, il y a un pas. Un pas qu’Omar Souleyman a allègrement franchi. Lunettes de soleil, keffieh et djellaba… Omar fait danser les foules avec sa musique de foire orientale. Des allures de karaoké que des musiciens pourraient facilement gommer. Le compte-rendu du concertLes photos.

Nick Waterhouse
Nick Waterhouse© Jef Boes/Knack Focus

The Amazing Snakeheads. Castello, 18h30. Emmené par Dale Barclay, ancien tailleur de pierres sauvé par la musique qui chante comme le Reverend Beat-Man, le gang écossais est l’un des plus dignes héritiers de The Birthday Party et des Cramps. Nouveau line-up et comme aux Nuits Botanique, une des grosses claques du festival. La critiqueLes images du concert.

Balthazar. Main Stage, 19h00. En deux disques et quatre ans, les Flandriens de Balthazar sont devenus le projet le plus efficace et le plus exportable de la scène musicale belge. Intelligent et accessible, puissant et touchant, le groupe de Maarten Devoldere et Jinte Deprez est le contre exemple parfait du « nul n’est prophète en son pays ». Raise your glass… Les photos.

Kurt Vile & The Violators. Club, 19h55. On a peut-être repeint par dessus la fresque de son Wakin’ On a Pretty Daze, le Neil Young 2.0 n’est pas pour autant prêt à un ravalement de façade. La recette ne change pas: mur du son fuzz sur guitares acoustiques, loose et décontraction absolue. Un peu de piment n’aurait par contre pas été de trop. Le concert en images.

Thurston Moore. Club, 21h40. Quand un héros de jeunesse vient présenter presque à l’improviste un nouveau projet dont vous êtes l’un des premiers à témoigner, il y a forcément quelque chose qui se passe. L’alchimie avec Steve Shelley et Deb Googe est parfaite et annonce le mieux pour l’album à venir en octobre prochain. La critiqueLes photos.

Thurston Moore
Thurston Moore© Caroline Lessire/Focus Vif

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