Pukkelpop J1: Parquet Courts, service gagnant

Parquet Courts © Noah Dodson
Julien Broquet
Julien Broquet Journaliste musique et télé

Avec Parquet Courts, la DeLorean Pukkelpop file à la fin des seventies et au tout début des années 80. Les Buzzcocks, Magazine et Television sont dans la place…

« Stoned and Starving ». Pété et affamé. C’est avec ce morceau confession, presque une profession de foi, qu’on avait découvert Parquet Courts l’année dernière sur la hautement recommandable web radio chromewaves. Un paradis pour les fans de garage, de musique psychédélique et de vrai rock indépendant. Les quatre New-Yorkais, qui ont enfin vu leur deuxième album (le premier American Specialties remonte à 2011) distribué chez nous en mai via Pias, ont administré jeudi au Pukkelpop son premier coup de pied au cul.

Parquet Courts joue dans la cour des Buzzcocks, de Magazine, des Modern Lovers, de Television. D’un (post) punk urbain qu’il soit anglais ou américain. Mais aussi d’un Eddy Current Suppression Ring voire de Pavement… Une basse, une batterie, deux guitares et deux voix. L’une, nerveuse, qui a des relents de Pete Shelley. L’autre plus branque et je-m’en-foutiste. Les Parquet Courts ont en eux ce quelque chose d’urgent et excitant qui manque aux trois quarts des groupes d’aujourd’hui. De Do It Yourself aussi. Les frères Savage et leurs deux potes ont sorti Light Up Gold sur leur propre label, Dull Tools, il y a tout juste un an.

Envoyant leurs disques eux-mêmes aux quatre coins du monde. « On est le 15 août? Il fête son première anniversaire aujourd’hui » remarque Andrew. Les Ricains ne font pas pour autant dans le réchauffé et dévoilent quelques extraits, plutôt rassurants, de leur EP à paraître. C’est immédiat, jouissif, addictif… Et ça jouera le 27 octobre au Club de l’Ancienne Belgique.

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