Promesse tenue pour l’Autumn Rock 2012

© Leslie Meuraillon
FocusVif.be Rédaction en ligne

Samedi 8, au Parc du champ de la Lune à Braine-le-Comte se tenait la 16e édition de l’Autumn Rock Festival. Entre pop, rock et métal, le festival propose une programmation éclectique pour clôturer un été de festival.

A peine l’entrée de l’Autumn Rock Festival franchie, les cris de Candice, chanteuse de metalcore du groupe ETHS, emplissent déjà nos oreilles. Le public semble en transe, les chevelus agitent frénétiquement leur crinière, à la limite de se tordre le cou. En quête de plus de douceur, nous nous dirigeons vers l’espace VIP et ses sessions acoustiques. Au micro, Kiss & Drive. Habillée de collants verts et d’une robe à boutons multicolores, l’Italo-Bruxelloise chante en anglais, accompagnée de sa guitare sèche. Souriante, la chanteuse nous offre un lot de mimiques et de bruitages entre une reprise de In Your Eyes de Kylie Minogue et une de ses propres compositions. Il n’y a pas à dire, les sessions acoustiques offrent une vraie proximité. C’est d’ailleurs ce que la chanteuse de Kiss & Drive préfère: « Pendant les sessions acoustiques, c’est plus intime, moins dispersif, on est en contact direct avec le public. »

Retour à l’extérieur pour le concert de David Bartholomé. Programmé en même temps que le groupe ETHS, le chanteur peine parfois à se faire entendre et en profite pour inciter son public à faire toujours plus de bruit. « On va essayer de les éteindre », dit-il à propos de ses voisins bruyants. L’énergumène enchaine les tubes de son ancien groupe, Sharko: Rise Up, Excellent, Sweet Protection… Mais c’en est trop, le bonhomme craque et se met à singer ETHS sur scène, avant d’empoigner son ukulélé pour interpréter No Contest. Enfin, après une reprise de Beat it de Michael Jackson, David Bartholomé interprète une de ses compositions, In the Middle of, en compagnie de sa marionnette. Le concert terminé, nous déambulons à travers un public hétéroclite, allant du punk à chien (sans son chien…) aux enfants déguisés en cosmonautes. Déjà, le Punk Rock Song de Joshua se fait entendre sur la grande scène. Le public danse sur les vieux tubes du groupe belge. Mais c’est sur Animals Will Save the World que la foule explose. Pour calmer un peu le jeu, Senso s’assoit sur le bord de la scène et entame Good Morning Jim. Mais Greg enchaine sur des morceaux plus rock, plus agressifs.

Le show est à peine fini que Mass Hysteria prend la relève sur la petite scène. Mouss Kelai, chanteur aux allures de Sébastien Chabal s’époumone dans son micro et délivre des messages de pseudo résistance à destination de la jeunesse qui ne cesse de pogoter et de slamer sous ses yeux. L’herbe du parc n’en sortira pas indemne.

Arrive enfin celui que l’on annonçait comme la tête d’affiche du festival, le rockeur français Louis Bertignac. A la première note, le public s’enflamme. Après quelques titres, et quelques degrés supplémentaires dans l’assemblée, le chanteur tombe la chemise et entame Je joue. Les riffs s’enchainent, les solos de guitare se font puissants. Le son est bon. Alors que ‘Louis’, comme la foule l’appelle, interprète Tziganes et Grizzly, les écrans sur scène diffusent des images de ces ours bruns en rut. Et puis sans rien dire, Louis Bertignac entame Cendrillon du groupe Telephone dont il était le guitariste. La foule exulte. Louis se tait, le public chante. Le rockeur enchaine sur Ça c’est vraiment toi, puis mêle reprises et compositions. Le froid gagne petit à petit le parc qui se vide inlassablement, et nous rappelle que les soirées d’été et leur lot de festival sont bel et bien finis.

Leslie Meuraillon (stg)

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