Portrait: Figure ultime du crooner, Frank Sinatra aurait eu 100 ans

Frank Sinatra © DR
Philippe Cornet
Philippe Cornet Journaliste musique

Jeune queutard boosté par la girl mania en chaussettes blanches, démocrate viré républicain par amitié virile déçue, leader d’un pack imbibé version Las Vegas, Frank Albert Sinatra, qui aurait eu 100 ans ce samedi, fut l’ultime crooner. Juste après Elvis.

Article initialement paru dans le Focus Vif du 6 février 2015.

« Le rock’n’roll est un machin qui sonne faux, c’est écrit et chanté la plupart du temps par des abrutis crétinisés: il semble bien que ce soit devenu la musique martiale de tout délinquant à rouflaquettes se baladant à la surface du globe… C’est la forme d’expression la plus brutale, hideuse, désespérée et nauséabonde qu’il m’ait jamais été donné d’entendre. » Cette déclaration de 1957, djihad de la pensée et nouille obscurantiste, est, vous l’avez compris, l’opinion tranchée de Frank Sinatra. Alias Ol’ Blue Eyes, vu la température océane parfois glacée du regard concerné. Hors son génie vocal indiscutable, le temps qui passe a flouté les contours d’un personnage incarnant à peu près tout ce que nous serions en droit de détester: lézard repu de conservatisme après un flirt déçu avec les Kennedy, macho motherfucker aux affinités mafieuses, résident du consumérisme Jack Daniels -avec deux glaçons et une larme d’eau, son drink favori- irradié aux néons du jeu et du rêve américain le plus factice. Bref, un digne fils de pute. Bien que ce dernier qualificatif soit sujet à discussion vu le profil de maman Sinatra: Natalina Garaventa, migrante italienne comme le père, Antonio Martino Sinatra. Elle, du Nord de l’Italie, près de Gênes. Lui, de la pauvre Sicile.

Dans Frank: The Making of A Legend, l’auteur James Kaplan explique en 2010 (1) combien cette mère, aux sympathies démocrates mais avorteuse clandestine, modèle son fils du même caractère volcanique et imprévisible. Trimballant un casier pour ses pratiques d’accoucheuse illégale, elle est la mama italienne ayant fantasmé la naissance d’une fille, d’où Frankie habillé de layettes roses ou, plus tard, en Little Lord Fauntleroy. Dolly, c’est son surnom, n’hésite pas plus à recourir à la trique pour cadrer sa discipline, balançant un jour, après une esquisse de rébellion, son fils unique et adoré dans l’escalier. Mais quand l’ado Sinatra traverse la Grande Dépression en jeune loup famélique, sourire narquois et yeux bleus, c’est elle qui lui file le solde d’économies difficilement réunies pour s’acheter du beau linge et des flanelles qui en jettent, trois pièces d’une joie de vivre proclamée. A la place de Sinatra junior, une fois au stade adulte, on voudrait pour le moins compenser le surplein d’amour maternel par des rites rivés à la masculinité. Comme la chanson pour dames ou l’alcool pratiqué en cercle viril.

Mugshot

« Francis Albert, fils unique, pesait plus de six kilos (…) à sa naissance. Les forceps lui avaient marqué le crâne et le visage, et il ne respirait pas. La famille s’est signée en le voyant bleuir. Quelqu’un a pris le bébé et l’a plongé dans l’eau froide. »(2) Frank Sinatra a failli ne pas naître le 12 décembre 1915, à Hoboken, New Jersey, ville alors ouvrière face à Manhattan. Le médecin le croit mort lorsque la grand-mère prend l’initiative d’immerger l’énorme nourrison dans un bassin glacé. Thérapie de choc et trauma physique qui ne s’effacera jamais: performer adulte, le chanteur maquille ses cicatrices et dénie toute photo de son profil gauche, le plus marqué. Parce qu’il se trouve peu imposant -1m71-, il se rehausse de discrètes talonnettes et une fois la chute de cheveux entamée, à la quarantaine, des toupets de formes variables masquent un front dégarni. Le Sinatra se pèle comme un avocat mûr, il faut s’enfoncer dans l’incroyable tendresse physique du chant avant d’apercevoir le noyau dur. Irréductible. Tout cela aurait pu donner un petit délinquant rital, banlieusard zonard, street-crapule éventuellement récupérée par le milieu -futures accointances- comme l’annoncent les prémices agitées de son parcours.

Mugshot daté du 27 novembre 1938.
Mugshot daté du 27 novembre 1938.

Il existe un célèbre mugshot de police daté du 27 novembre 1938 -veille de ses 23 ans- où on le voit, avec un coup de serpe dans les joues qui en accentue la dureté. Le regard, photographié en noir et blanc d’époque, a quelque chose de l’intensité laser, prêt à bouffer le monde. Comme Sinatra est né, dixit sa femme Ava Gardner, généreusement pourvu en-dessous de la ceinture, son larynx n’est pas non plus en peau de lapin. Son premier enregistrement date de mars 1939 et sonne comme un truc du Vieux Monde: de fait, Our Love est inspiré par un instrumental de Tchaikovsky lui-même dérivé du Romeo And Juliet de Shakespeare. L’enregistrement, que l’on peut écouter sur YouTube (ci-dessous) , a le charme inégal des anciennes pierres: Sinatra devait le pressentir puisque la bande sera mise au frigo pendant 60 ans.

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Youn’ Blue Eyes

Les débuts en musique arrivent dès l’âge de huit ans quand little Frankie chante sur le zinc d’un nightclub local d’Hoboken: le gamin, doué, adore les big bands, en particulier les rythmes jazzy qui dessinent les années 20. Il a 20 ans lorsqu’il intègre The Three Flashes, groupe vocal suffisamment bon pour passer au Major Bowes Amateur Hour, fameux radio-crochet d’avant-guerre. Embauché à 75 dollars la semaine par le leader d’orchestre, Harry James, il signe avec ce dernier un tout premier disque, From The Bottom of My Heart. On est en juillet 1939 et sur un lit de trompettes et de cordes mélasses débarque la voix Sinatra: on est frappé par la diction chirurgicale et l’incandescent oeil de biche qui plonge dans les voyelles. Sinatra chante l’amour -quoi d’autre…- incarnant le pénitent transi d’une simple promesse de la belle. Sur les images, Frank flotte dans des costards larges, noeud pap’ ou cravate, pompes bicolores, sourire de crocodile qui attend le plat consistant.

Celui-ci survient lorsque Tommy Dorsey, vedette d’une autre trempe, l’embauche dans son big band qui fait claquer les cuivres sur le cul des mélodies. Celles-ci, spleen en swing, font corps avec le velours dont Sinatra tapisse les parois instrumentales. Faut entendre cet Imagination où une longue intro à la Glenn Miller cède finalement le pas au larynx tombé du ciel, en apesanteur angélique, avant que les cuivres ne rejouent leur partition de saltimbanques métalliques. Parfois, Youn’ Blue Eyes doit partager l’espace, ainsi Oh Look At Me Now, chanté en duo avec Connie Haines, sorte d’Amy Winehouse vintage, sans la défonce présumée. Même si ses vestes restent flottantes sur le torse, Sinatra se sent vite à l’étroit dans la configuration collective: la réaction pâmée des premiers rangs féminins le conforte dans son potentiel personnel. Il doit y aller en solo.

Portrait: Figure ultime du crooner, Frank Sinatra aurait eu 100 ans

Bobby Soxers

En 1942, Sinatra a déjà un casier: arrêté quatre ans auparavant pour « adultère et séduction », il a quelques amis douteux mais bien placés. Willie Moretti devient son parrain -au sens baptismal- lorsque Frankie épouse Nancy Barbato, cousine d’un associé de Willie. Ce dernier ne fait aucun mystère de ses occupations italo-gangsters: underboss dans la famille Genovese, parent du patron Frank Costello. Mafia donc. Lorsque Sinatra veut s’émanciper du contrat le liant à Tommy Dorsey -qui a théoriquement droit à un tiers de tous ses futurs gains…- c’est Willie qui va « discuter ». En engageant le canon d’un flingue dans la gorge du chef d’orchestre. Celui-ci rapatrie fissa le contrat pour un dollar symbolique, et c’est MCA qui en met finalement 75.000 sur la table, somme énorme en 1942. Fric, gangsters et petites pépées? Oui, elles s’identifient en bobby soxers, du nom des chaussettes blanches (socks) que ces filles de 12 à 25 ans portent dans un uniforme de collégienne complété par une jupe plissée et des hurlements. Cette version civile des majorettes s’énamoure totalement de Frank: quand il se produit en octobre 1944 à Times Square, 35.000 hurleuses prennent d’assaut le Paramount Theater qui peut en accueillir dix fois moins. Pour la première fois, la musique populaire américaine s’adresse d’abord à la jeunesse et non pas à la sacro-sainte famille globalisée. Dans son classique Rock Dreams paru en 1973, Guy Peellaert entame d’ailleurs sa revisitation de l’iconographie rock par Frankie Goes Hollywood (sic): manchette de journal où un jeune Sinatra radieux est protégé de la marée de chaussettes humaines par un cordon de sécurité. Indice de futures manias générationnelles, des Beatles à Justin Bieber: voilà consacrée la première Pop Idol.

Wee Small Hours

Lorsqu’à la fin des années 40, l’emballement féminin se tasse, le citoyen Sinatra a déjà entrepris un lifting de carrière hors du marché teenage. Réformé en décembre 1943 de l’armée pour cause de tympan abîmé -et donc absous de Seconde Guerre mondiale-, Frankie va peu à peu épaissir ses rôles comme son physique. Outre des comédies à forte testostérone sentimentale, le chanteur prête sa gueule à un cinéma plus signifiant, par exemple lorsqu’il tourne en 1945 le court-métrage The House I Live In, manifeste virulent contre le racisme et l’antisémitisme. Cela colle à une image d’homme en maturation, politiquement démocrate, en phase avec les appendices d’un rêve américain galopant. Cela passe par le Desert Inn de Las Vegas -premier engagement à l’automne 1951-, un show sur CBS et From Here To Eternity, film couvert en 1953 d’Academy Awards. Dont un pour Frankie qui jouera d’autres rôles marquants dans The Man With The Golden Arm ou The Manchurian Candidate.

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Ce glissement progressif dans la psyché publique américaine, où il incarne bientôt l’entertainer suprême comme l’ultime compagnon de bar, nécessitait une oeuvre musicale. Pas seulement une voix dorée, des filles mouillées et des chansons à succès. Cela se concrétise par la signature en 1953 avec Capitol Records et, deux ans plus tard, par un premier LP, In the Wee Small Hours. Dans les notes de pochette de ce Au petit matin, Pete Welding, journaliste et producteur, en précise l’enjeu commercial et émotionnel: « Bien que le 33 Tours existait depuis 1948, il a fallu quelques années pour l’installer comme alternative aux 45 et 78 Tours. Mais au début des années 50, sa supériorité sonore était largement admise (…) et la haute-fidélité, comme on l’appelait, gagnait du terrain (…). In the Wee Small Hours a porté plus loin cet idéal de consistance émotionnelle que les premiers disques de Sinatra, toutes les chansons et orchestrations étant choisies pour convoyer une humeur uniformément mélancolique, triste sans être mièvre ou poussant au désespoir… D’un point de vue technique, la voix de Sinatra s’était approfondie et assombrie, rendant même vulgaire les enregistrements de l’époque de Tommy Dorsey. »

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In the Wee Small Hours est le Sgt. Pepper’s de Sinatra, sa 9e Symphonie, bien qu’il n’y ait ici ni folie sonore ni grandeur proclamée. Simplement un disque qui incarne le magnétisme de l’interprète comme les doutes dominant sa vie. Sinatra produira de son vivant une soixantaine d’albums, des hits plus imposants (My Way, Fly Me To The Moon, The Lady Is A Tramp, New York New York), signera avec Reprise, collaborera avec Quincy Jones, Tom Jobin ou Duke Ellington, mais jamais il ne renouera totalement avec cette grâce-là, en dépit ou à cause d’une forme de tristesse endémique. Le tout, propulsé par Nelson Riddle dont les arrangements de cordes, divin cocon orchestral, font toujours papillonner la voix de Sinatra six décennies plus tard.

Picologie

Frank Sinatra
Frank Sinatra© Getty Images

Ces chansons d’In the Wee… aux titres révélateurs –Glad To Be Unhappy, Can’t We Be Friends?, Last Night When We Were Young– racontent le désir inassouvi et brodent le mince fil qui relie la vie aux aléas du bonheur. La charge onirique des partitions épouse intimement les contours de The Voice: a-t-on jamais tiré d’une voix autant d’élégance laxe, de facilité insolente, de maîtrise charnelle? Le disque trace l’ambiguïté d’un champion de l’absolu qui ose évoquer ses défaites, qui se nourrit d’elles, plus par atavisme génétique que par masochisme consenti. Double vinylique d’un homme qui dira de lui-même lors d’une interview menée dans les années 50: « Etant un maniaco-dépressif à 18 carats (sic) et ayant mené une vie de violentes contradictions émotionnelles, j’ai toujours eu une capacité surdéveloppée pour la tristesse comme pour l’élévation. »

Avec le recul, une vision somme toute réductrice de l’artiste va s’installer dans la conscience publique, surtout au-delà de l’Amérique et avant la profusion d’Internet. De loin, par exemple lors des deux seuls concerts belges de Sinatra (3) , on en viendra à graisser les stéréotypes et les élever au rang de vérités incarnées. Alors le type éternellement en smoking, marié aux cocktails et aux beautés hollywoodiennes (Ava Gardner, 1951-1957), qui tue le temps entre casinos clinquants de Vegas, plateaux hollywoodiens et résidences millionnaires, ne peut qu’accoucher d’un mythe. Une version crooneuse du cowboy Marlboro, l’anti-Elvis qui ne sue pas, le fils d’immigrés qui redéfinit par glamour interposé les canons lamés de la réussite. Sans forcément l’arrière-scène moins publique, les gangs bangs orgiaques, les sales gueules de bois, la violence physique, le vertige de l’argent et des signes ancien pauvre/nouveau riche. D’autant que sans être aussi beau que Brando, Sinatra a tout du mec à femmes -cf. la taille supposée de son pénis…- ET du leader du club de garçons.

Dean Martin, Sammy Davis Jr et Frank Sinatra
Dean Martin, Sammy Davis Jr et Frank Sinatra

Celui-ci s’incarne dans une bande d’assoiffés du showbiz rassemblés en Rat Pack et concerts arrosés aux quatre coins du pays: Sinatra donc, Dean Martin et d’autres diplômés en picologie, Sammy Davis, Jr, Joey Bishop et Peter Lawford. Ce dernier, acteur et beau-frère de JFK, fait le lien avec les Kennedy, que la bande à Sinatra supporte intensément dans la campagne des élections présidentielles de 1960. John Kennedy gagnera, bien sûr, mais ce triomphe de la jeune Amérique marque, paradoxalement, le début de la fin du flirt entre Frankie et le centre-gauche américain. En 1962, le futur assassiné de Dallas snobe l’invitation du crooner à Palm Springs -il séjourne chez Bing Crosby-, décision prise à cause de la proximité jugée trop grande entre Sinatra et les mafieux. Faut dire que le boss du crime organisé de Chicago, Sam Giancana, a précédemment partagé la maison californienne de Frankie… Par la suite, ce dernier, blessé par Kennedy et mortifié par la « gauchisation » des Démocrates sous George McGovern, soutiendra cette crapule de Nixon et l’anti-communisme primaire de Ronald Reagan. D’où un costard quasi facho taillé à Ol’ Blue Eyes pour le solde de ses jours. Particulièrement après une série de prestations, chèrement rémunérées, en 1981 à Sun City, capitale de l’entertainment sud-africain alors régie par les lois de l’apartheid. Indélicatesse et appât du gain, il faut le redire, partagés dans ces années-là par d’autres artistes peu regardants sur les droits de l’homme, tels que Queen, Rod Stewart, Status Quo ou Elton John. C’est oublier que dans les sixties, Sinatra a vigoureusement milité contre la ségrégation, prônant le boycott des hôtels et casinos qui en sont adeptes.

Le 27 janvier 1961, il donne au Carnegie Hall new-yorkais une soirée de soutien à Martin Luther King: Frank Sinatra, Jr, le fils, racontera plus tard comment un soir de 1963, il verra le docteur King pleurer à un concert de son père alors qu’il chante Ol’Man River, récit d’un Afro-Américain des années 20 qui lutte pour survivre aux eaux tourmentées du Mississippi. Quand il a écrit qu' »Il n’y a pas de deuxième acte dans les vies américaines« , Scott Fitzgerald s’est trompé: chez Sinatra, il y en a bien plus que cela.

(1) ÉDITIONS SPHÈRE.

(2) LAS VEGAS THE BIG ROOM DE GUY PEELLAERT ET MICHAEL HERR, ALBIN MICHEL, 1986.

(3) LE 1ER JUIN 1975 À FOREST NATIONAL, LE 19 SEPTEMBRE 1991 AU SPORTPALEIS D’ANVERS.

Frankie et le rock

Frank Sinatra et Elvis Presley
Frank Sinatra et Elvis Presley

Lorsque Sinatra déblatère férocement contre le rock en 1957 (cf. texte principal), il ne prévoit pas que trois ans plus tard, il invitera Presley dans un TV spécial, The Frank Sinatra Show: Welcome Home Elvis. Tout frais dégagé de deux ans d’armée en Europe, Presley doute de la pérennité de sa carrière et ce bon vieux Colonel Parker suggère alors à un Sinatra vieillissant de se laisser faire un shot de sang frais. Opération win-win au cours de laquelle les deux crooners harmonisèrent ensemble sur le Witchcraft de Frankie. Plus tard, faut voir comment Bono mouille en présentant Ol’ Blue Eyes aux Grammy’s de 1994 (ci-dessous), il est vrai seul « rocker » invité à partager un duo avec lui sur l’album Duets aux côtés de Charles Aznavour ou Julio Iglesias… Sinatra a peu écrit mais son répertoire a été largement repris par des interprètes parfois antinomiques, ainsi le My Way façon Sid Vicious, tube punky de 1978. Frankie a diversement inspiré les générations futures: par la mythologie de son succès (un groupe de Liverpool se baptisant Frankie Goes To Hollywood) et ce mélange flamboyant de crooning divin et de voyoucratie supposée. Iggy Pop est fan et Bowie a composé Life On Mars? en pensant à Frank.

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