Ozark Henry: « dès que le temps le permet, je dois aller nager quelques longueurs »

© Charlie De Keersmaecker
FocusVif.be Rédaction en ligne

Chaque semaine, JO obligent, un musicien nous parle de son sport favori. Premier à s’y coller: Ozark Henry, féru de natation.

1. Pourquoi la natation?

Si je suis à la maison en train de travailler et que le soleil brille, je vais volontiers piquer une tête. Peu importe le moment de la journée, dès que le temps le permet, je dois aller nager quelques longueurs. J’adore ça, parce que j’ai l’impression de me retrouver un peu comme dans un cocon: tu évolues à ton propre rythme, en dehors du monde extérieur. Mais si je pouvais choisir, mon coeur se porterait plus encore vers le vélo, parce qu’il permet de faire des longues et grandes randonnées dans la nature. Le problème est que cela demande pas mal de temps. Du coup, même durant mes semaines les plus agitées, j’essaie quand même d’avoir mes heures de sport en allant courir ou nager. Je ne pourrais pas m’en passer. J’en ai besoin pour me lancer dans de grands efforts, pour prendre aussi de temps en temps la tangente et mettre de l’ordre dans mes idées.

2. Quelle musique convient le mieux pour le sport?

Je n’écoute jamais de musique quand je pratique un sport. Je ne comprends pas qu’on puisse faire ça. Pour moi, écouter de la musique pendant que vous courez ou que vous roulez à vélo, c’est aussi absurde que de parler avec quelqu’un un casque sur les oreilles. Je profite énormément du silence, du contact avec la nature. En hiver par exemple, je vais souvent courir très tôt le matin sur la plage, quand il n’y a encore personne et qu’il n’y a que le vent et la mer pour vous tenir compagnie.

3. Euro 2012, Tour de France, Jeux Olympiques… Une préférence?

A la maison, il y a chaque année trois grands jours de fête: Noël, la nouvelle année et le début du Tour (rires). De tous les événements de l’été, le Tour de France est celui que je vais certainement suivre de plus près. Comme je l’ai toujours fait. C’est une tradition depuis tout jeune, quand je regardais la course avec mon père. Pendant les étapes de plaine, je me permets de ne regarder que les arrivées. Mais dès qu’on arrive en montagne, je suis fidèle au poste. A ce moment-là, je calque ma journée sur le déroulement de l’étape et je regarde tout, du début à la fin. L’Euro 2012 m’est davantage passé au-dessus de la tête: il y a tellement d’attention consacrée à ce qui tourne autour du foot -le hooliganisme, le comportement des supporters en général- que cela ne me donne plus envie de regarder. Le Tour par contre, même avec toutes les histoires qui sont remontées à la surface ces dernières années, garde pour moi quelque chose de romantique.

Propos recueillis par Stefaan Werbrouck

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