Critique | Musique

Oneohtrix Point Never – Replica

AMBIENT | Basé à Brooklyn, Daniel Lopatin, alias Oneohtrix Point Never, a vu sa notoriété sans cesse grimper ces dernières années. Sa marque de fabrique: l’utilisation du Roland Juno-60.

Oneohtrix Point Never, Replica, distribué par Mexican Summer/Coop. ***
Ecouter l’album sur Spotify.

AMBIENT | Basé à Brooklyn, Daniel Lopatin, alias Oneohtrix Point Never, a vu sa notoriété sans cesse grimper ces dernières années. Sa marque de fabrique: l’utilisation du Roland Juno-60, synthé vintage dans lequel il rentre les sons les plus divers. Pour Replica, il s’est par exemple abreuvé de publicités radios pour tisser ses paysages électroniques. Le disque s’ouvre ainsi avec Andro, plage (au sens presque littéral pour le coup, figurant volontiers un lever de soleil sur un rivage des Baléares) hantée par des voix fantomatiques. L’ambient est toujours un genre compliqué à cerner. Qu’est-ce qui fait ainsi la réussite éblouissante de Replica? Son accessibilité (Sleep Dealer tient de l’électronica presque dansante)? Probablement. Sa cohérence aussi sans doute. On n’a pas dit son uniformité: l’album change en effet de nuances et de couleur quasi à chaque morceau. A l’exemple de l’intro de piano « à la Satie » de Replica qui fait mouche, juste après la rêverie sous synthés de Remember. Enivrant.

L.H.

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