Liverpool, des Beatles à The Coral

Capitale du rock à dominante guitare-voix, la ville possède presque autant de groupes de talent que de fans des Beatles. Mais très rares sont ceux qui parviennent à se hisser au sommet des charts. Hommage à Liverpool et à ses enfants bercés au son local.

The Coral sort un nouvel album, Butterfly House. Et Comme toujours, les mélodies sont imparables et les compositions élégantes. C’est british, moderne et référencé à la fois. Mais comme toujours, tout le monde (ou presque) s’en fout. Depuis maintenant sept albums, les mecs de Liverpool ont beau emmener la pop vers des cieux colorés et harmonieux, leur carrière doit se contenter de l’ombre et de l’admiration de quelques fans attentifs. La faute, peut-être, à une image ni glamour ni sexy. Pourtant The Coral est certainement l’un des meilleurs groupes britanniques de la décennie écoulée.

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

Il faut croire qu’à Liverpool, c’est comme ça. Le rock maison flirte souvent avec la perfection, mais peine à caresser le succès commercial. Pourquoi? On n’a pas la réponse. Peut-être que le poids de l’héritage est trop pesant. Que l’Histoire ne veut retenir qu’un groupe à tout jamais, tant ce groupe a marqué la culture et les esprits en profondeur. Car Liverpool, c’est avant tout les Beatles. Et John, Paul, George et Ringo semblent bien être des empereurs indétrônables, couvrant à ce point la ville de leur aura que leurs successeurs ne parviennent pas à trouver la lumière.

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

Pourtant, la ville portuaire du Nord de l’Angleterre a dégainé quelques perles pop depuis les Fab Four. Et pas des moindres. C’est le cas de The La’s, groupe culte des années 80 à la carrière fulgurante. En un seul album, le groupe est devenu une référence pour tout bon Anglais qui se respecte, et est encore cité par Blur, Oasis ou Pete Doherty. Dans les années 90, le bassiste des La’s claque la porte et s’en va former Cast. Les chansons à siffloter et les ballades légères sont toujours au rendez-vous.

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.
L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

Plus récemment, Liverpool a encore donné naissance à quelques groupes dignes de l’héritage de leur mère patrie. Il y a The Zutons, dont la chanson Valerie a d’ailleurs été reprise par la bouillante Amy Winehouse. Plus proche, The Rascals. Mené par Miles Kane, qui est également à la tête du projet The Last Shadow Puppets formé avec Alex Turner des Arctic Monkeys, le groupe parle rock avec érudition et charme. On peut également cité The Wombats, dont le mini-tube Let’s dance to Joy Division aura eu son petit effet en 2007.

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.
L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.
L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

Mais Liverpool est possessive. Elle garde ses trésors et ne partage pas facilement. Peut-être encore traumatisée par ce qu’on a fait de ses enfants les Beatles. Mais elle reste à la tête d’un empire de songwriters talentueux qui ne demandent qu’à se faire un peu de place au soleil. Trop méconnus, on a souhaité leur rendre justice, avant qu’ils ne retournent vers l’ombre et l’anonymat.

Maxime Morsa (stg)

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content