Critique | Musique

Lindi Ortega – Cigarettes & Truckstops

Philippe Cornet
Philippe Cornet Journaliste musique

AMERICANA | Déjà un sixième album pour cette jeune Canadienne aux ascendances irlandaises et mexicaines, belle chimie qui donne un tempérament vocal mélancolique et puissant.

LINDI ORTEGA, CIGARETTES & TRUCKSTOPS, DISTRIBUÉ PAR PIAS. ***

AMERICANA | Déjà un sixième album pour cette jeune Canadienne aux ascendances irlandaises et mexicaines, belle chimie qui donne un tempérament vocal mélancolique et puissant. Le ton légèrement nasillard du larynx porte ce petit format féminin vers les paradis perdus de Dolly Parton alors que l’instrumentation rugueuse, indie-country, voire huilée au blues crépusculaire (Murder Of Crows), jette des trémolos rock en direction de Johnny Cash. Cela tombe bien puisque dead Johnny est le chanteur préféré de Lindi, particulièrement douée pour les ballades tire-larmes où sa voix s’épanouit dans d’exceptionnelles langueurs (Lead Me On, Heaven Has No Vacancy). Pour amateurs de Lucinda Williams et d’americana certifié.

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