Les Ardentes, comme à la parade

Laurent Hoebrechts
Laurent Hoebrechts Journaliste musique

On n’avait pas encore mis les pieds aux Ardentes cette année. Ce samedi après-midi était donc la bonne.

Avec dès le départ, un premier bon point, celui de l’accueil. On ne parle pas de la foire aux sponsors qui donne l’impression de prendre chaque année de plus en plus de place. Jamais les Ardentes n’avaient eu autant l’air d’un festival-sandwich, panneau publicitaire géant décliné sous différentes formes (du chapeau au concours de surf pour une marque de bagnole…). Faut bien vivre, mon bon monsieur… Soit. Que malgré cette invasion de logos, et une affiche 2013 volontiers poussive, les Ardentes réussissent encore et toujours à dégager un certain  » esprit « , ce petit truc subtil qui continue de démarquer les festival liégeois de ses collègues, en est d’autant plus remarquable. Cela ne tient à pas grand-chose : une certaine convivialité, un sens de la fête et de l’accueil. Cliché ? Certes, mais puisqu’il se vérifie à chaque fois…

Exemple avec Kaiser Chiefs qui fait le boulot sur la grande scène, en début de soirée. Le groupe de Leeds peine à redonner du souffle à son rock couillon ? Pas grave. Sur scène, Ricky Wilson a beau avoir fondu, il continue d’haranguer, partant au combat. Aux Ardentes, on n’en demande pas tant. I Predict A Riot, Everyday I Love You Less and Less… Les tubes sont là et, sans forcer ni apporter quoique ce soit de neuf, Kaiser Chiefs remporte assez facilement le morceau. Comme à la parade.

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