Le streaming, le disque d’or d’aujourd’hui

La plateforme de streaming Youtube © iStock
Marise Ghyselings Journaliste

Aux Etats-Unis, il est désormais possible de devenir disque d’or ou de platine grâce aux écoutes et vues sur les plateformes de streaming.

Alors que le disque est en crise, la popularité des plateformes de streaming audio et vidéo ne cessent de grimper. En quelques années, Youtube, Spotify, Deezer et leurs homologues ont bouleversé l’industrie musicale. Les seules ventes de disques, de vinyles et les téléchargements payants ne reflètent désormais plus le succès réel d’un album.

« Nous savons que l’écoute de musique [en ligne] monte en flèche et, pourtant, cette tendance n’est pas reflétée dans nos certifications d’album. » Cary Sherman, CEO de l’association qui représente l’industrie du disque aux Etats-Unis (RIAA), a compris qu’une modernisation des calculs était indispensable. Désormais, les vues et écoutes sur les plateformes légales de streaming sont prises en compte dans la certification d’un disque. La nouvelle méthode de calcul est simple : 1500 écoutes et/ou vues en ligne équivalent à dix titres achetés, soit un album vendu. Depuis 2013, la RIAA comptabilisait les écoutes en ligne uniquement pour la distinction des singles.

Nouveaux albums certifiés

Ce changement radical de calcul n’est pas sans conséquence : 17 albums ont été désignés disque d’or (500 000 copies écoulées) ou disque de platine (1 million). C’est notamment le cas de Beauty Behind The Madness de The Weeknd, Ghost Stories de Coldplay ou To Pimp A Butterly, l’album applaudi par la critique de Kendrick Lamar, qui accèdent au statut de disque de platine. Ou encore An Awesome Wave d’Alt-J, disque d’or, et Thriller de Michael Jackson, pour la 32ème fois disque de platine depuis sa sortie en 1982.

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