La Roux: quand Elly Jackson, sonne, sonne…

© Live Nation Press

Après The XX, La Roux au même endroit, sous le Marquee. Mêmes buzz, mêmes relents eighties : cold wave pour les premiers, electro-pop synthétique pour les deuxièmes.

Ah! La Roux… La coupe en flammèche d’Elly Jackson, son profil de oui-oui plastique, ses pas de danse un peu gauche. En fait, tout est là pour creuser le filon années 80 sans tout à fait tomber dans la parodie: le batteur qui tape sur son drum kit les pieds joints, les chansons en « tion » (« frustration, sensation, fascination », chante Jackson), le look (tout le monde en noir et blanc)… Foncièrement, pas certain que le concert apporte grand-chose aux chansons, fort proches de leur version CD.

Mais Elly Jackson donne volontiers le change, son visage rouge comme un bébé à force de devoir chanter en voix de tête. Quand en fin de concert, elle balance In For The Kill et Bulletproof, le chapiteau, déjà bien chaud, part définitivement en vrille. A cette heure-ci, on n’en demandait pas forcément plus.

Laurent Hoebrechts, à Werchter

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