POP | Alors que tout va de plus en plus vite dans l’industrie du disque, que le succès (et les vautours) tombe(nt) sur le râble des gamins avant qu’ils aient écrit des couplets pour aller avec leurs refrains, quelques jeunes groupes ont la bonne idée de prendre leur temps. De ne rien précipiter. De ne pas aller plus vite que leur musique.
LA FEMME, PSYCHO TROPICAL BERLIN, DISTRIBUÉ PAR UNIVERSAL/BORN BAD RECORDS. ****
LE 10/05 AUX NUITS BOTANIQUE ET LE 12/07 AUX ARDENTES.
C’est la démarche d’un BRNS en Belgique. C’est aussi la tactique qu’a adoptée La Femme. Après une poignée de singles, d’EP et de clips, puis aussi une tripotée de concerts, les Frenchies adeptes du DIY qui gravaient encore il y a peu des compact discs dont ils dessinaient l' »artwork » à la main sortent leur premier album chez Barclay (pour les CD) et l’underground Born Bad (pour les vinyles). Un disque dont la pochette est signée par le Bruxellois Elzo Durt. Amatrice de synthwave française, de cold wave, de yéyé, de surf music, La Femme joue dans la cour minimaliste de Taxi Girl, Jacno, de Marie et les Garçons et signe un album impeccable. Bluffant de cohérence minimaliste. Nous étions deux et Packshot se glissent à merveille entre les Antitaxi, Sur la planche 2013 et autre Femme ressort… Sexe faible?
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