L’interview en tongues du jour: Birdy Nam Nam

Fin de tournée pour les 4 turntablists de Birdy Nam Nam. Avant leur concert sur la grande scène, petite causette avec la moitié du groupe. Soit Crazy B et DJ Need. Et puisqu’il tire leur nom d’une réplique de The Party de Blake Edwards, on leur a notamment causé  » fête « .

Quel est le disque idéal pour lancer une soirée ?


Crazy B : Cela dépend. Y a pas UN disque pour lancer une fête. Parfois j’aime commencer doucement ; à d’autres moments, il faut envoyer direct… Après il y a toujours des trucs qui vous sauvent. Un morceau comme Jump Around, fonctionne à n’importe quel moment. ça marche partout, même dans soirées électro !


La fête, plutôt à la maison ou en club ?


– Partout où il y a un bon esprit. C’est souvent les fêtes qui s’improvisent qui sont les mieux.


Dans la cuisine de l’hôte, que trouve-t-on à tous les coups dans le bac droit du frigo ?


Est-ce qu’une bonne soirée doit forcément se terminer en émeute ?


– Non, pas forcément. Nos concerts, par contre oui. On est frustré si les gens ne se sont pas amusés. Il faut qu’ils aient pu se lâcher, qu’ils aient participé à quelque chose avec nous.


Que se passe-t-il à 3h du mat’ ?


– C’est souvent une heure où ça bascule en effet. Cela doit venir du niveau de ce que vous avez ingurgité pendant la soirée. Et puis, à 3h, ceux qui sont encore là sont aussi ceux qui vont rester jusque 6, 7h. Les vrais acharnés.


Votre expérience la plus festive ?


DJ Need : Récemment, je suis sorti aussi au Social Club, à Paris. Comme ils font des travaux, ils ont loué un autre endroit à côté de l’Olympia, juste pour l’été. C’était vachement bien. Y avait la fraîcheur d’un truc nouveau, dans un nouvel endroit. J’ai été plutôt agréablement surpris. Bon esprit, bonne musique toute la soirée. Je suis ressorti deux, trois fois récemment sans forcément jouer, et je trouve qu’il y a une bonne vibe dans le club. Après l’énergie, le côté émeute, qu’avait ramené Justice – tout ce truc novateur qu’il y a eu dans la disto, dans la saturaion -, on est revenu à un truc qui danse un peu plus, qui groove un peu plus. Cela qui donne des atmosphères de fête sympa aussi…

Laurent Hoebrechts, à Liège

– On a fait une bonne fête ici en 2007. On avait fait un concert très moyen, dans le hangar. On n’était vraiment pas satisfait. Du coup, on a un peu picolé pour oublier ça. Mr Oizo jouait aussi cette nuit-là, il a fait un super set. Quand on est rentré, le jour commençait à se lever. – L’alcool déjà. Si c’est une bonne fête, il y a du fromage, de la charcuterie… Ou peut-être de la drogue… Chacun sa vision de la fête.

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