Critique | Musique

Juana Molina – Wed 21

Julien Broquet
Julien Broquet Journaliste musique et télé

Depuis 2008 et la sortie de l’incroyable Un Dia, Juana Molina se faisait quelque peu désirer.

Juana Molina - Wed 21

Tout au plus avait-elle participé en 2011 à Congotronics vs Rockers, la rencontre des tradi-modernes congolais et de quelques groupes indés fomentée pour les 30 ans de Crammed Discs. C’est sur le label belge que l’inclassable Sud-Américaine a décidé de sortir son sixième album. Fille d’un chanteur de tango et d’une actrice et mannequin, Molina a mené une carrière de comédienne à la télévision argentine avant de se lancer dans la musique et de s’y illustrer avec un univers bien à elle. Une espèce d’électro-folk tordue bidouillée par ses soins et chantée en espagnol. Ecrit, composé, joué, enregistré et produit par Juana toute seule comme une grande dans son home studio de Buenos Aires, Wed 21 élargit son horizon. Nouveaux instruments, nouveaux sons, nouvelles textures… Et pourtant toujours ce même irrésistible et entêtant charme foutraque. Ces mélodies évidentes et compliquées. Cette voix délicieusement à tomber. Entre une Camille latino et une Björk du soleil… En mieux. ˜

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