Critique | Musique

Jonathan Jeremiah – A Solitary Man

Jonathan Jeremiah, A Solitary Man , distribué par Universal.

POP | La presse anglaise a reproché à ce jeune Londonien des paroles par trop banales, contrastant avec la luxuriance exhibitionniste des musiques. D’accord pour le premier comme pour le second point: la pop orchestrale de JJ n’hésite jamais à caler un coup de rein supplémentaire de violons stakhanovistes, dans la foulée rétro des envolées à la Burt Bacharach (That Same Old Line) et plus encore à la Tom Jones dont Jeremiah approche volontiers le mélo baryton/ténor. L’ambiance grandiloquente de l’album se métamorphose à deux, trois reprises en chansons plus intimistes, rappelant abruptement les confessions de Nick Drake (How Half-Heartedly We Behave, A Solitary Man). Ce qui intrigue et séduit davantage.

Ph.C.

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