En images: Le festival de Dour, avant/après

1989 © capture d'écran Télé MB
Julien Broquet
Julien Broquet Journaliste musique et télé

En 1989, deux jeunes Borains attachés à leurs terrils, souvenirs de l’activité industrielle de la région, décident d’organiser des concerts au pied de leur montagne noire. Le 16 septembre, Bernard Lavilliers, Les Innocents et Gangsters d’amour participent à la première édition du Dour Music Festival. Faible fréquentation du public, temps pourri… Les vidéos d’époque, qui montrent les rockeurs locaux de Daddy Long Legs reprendre Helter Skelter, ne laissent pas présager la formidable success story du Woodstock wallon. Huit scènes, 270 groupes. Elu meilleur festival d’Europe en 2010 et devenu le principal événement musical et touristique belge francophone, Dour a attiré l’an dernier 228.000 festivaliers en cinq jours sur la plaine de la Machine à feu. Il est désormais bien loin le temps de la variète à papa.

Au fil des années, pour se différencier de Werchter et du Pukkelpop qui lui grillaient toutes les plus grosses têtes d’affiche de l’été, Dour s’est diversifié, ouvert au reggae, au hip hop (il accueillait De La Soul en 1993) et aux musiques électroniques (d’abord en partenariat avec le Fuse) pour devenir un gigantesque dancefloor à ciel ouvert et l’événement musical le plus varié de la saison. Celui peace and love où s’entrelacent métalleux, rappeurs, clubbeurs et rastas… Le samedi 16 juillet, pendant la prestation des rappeurs français d’Odezenne, le festival hennuyer tentera de battre un record du monde collant parfaitement à son état esprit givré: celui du nombre de poupées gonflables Love Dolls participant à un concert. Doureuh…

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