Critique | Musique

Bertrand Burgalat – Toutes directions

POP | Burgalat a l’élégance des anciens Chamfort mais avec un bonus d’audace sonore qu’aucune route ne restreint, d’où le titre.

BERTRAND BURGALAT, TOUTES DIRECTIONS, DISTRIBUÉ PAR BERTUS. ***

POP | Burgalat a l’élégance des anciens Chamfort mais avec un bonus d’audace sonore qu’aucune route ne restreint, d’où le titre (lire son interview dans le Focus du 20 avril). Celle de pouvoir satisfaire à tous ses fantasmes, que ce soit l’intro « chinoise » du disque, le tap-floor frivole de Bardot’s Dance ou la collaboration d’auteurs divergents. Dont Alfreda Benge -madame Robert Wyatt- qui lui taille une Berceuse dédiée à sa fille de deux ans. Les émotions comme les musiques sont de sang-mêlé: on y jette un regard sur la filiation d’un père gaulliste (Voyage sans retour), raille le consumérisme (Très grand tourisme) ou lorgne sur la dépression qui guette (Bar Hemingway). Le tout sous mélodies cristallines et arrangements moins futiles qu’il n’y paraît. Son meilleur disque.

Ph.C.

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