12h dans le nouvel Archipel de Bruxelles les Bains

Le soir sur Archipel © Adrien Renkin

Vendredi, sous un soleil radieux, se tenait l’ouverture de Bruxelles les Bains et son nouveau concept festif: Archipel. Retour sur cette journée inaugurale.

Ambiance à Bruxelles les Bains
Ambiance à Bruxelles les Bains© Adrien Renkin

En ce vendredi après-midi, à Bruxelles les Bains, il règne une ambiance familiale et conviviale. Les enfants participent aux différents jeux. Leurs parents prennent un verre au soleil, pendant que les gourmets dégustent des spécialités culinaires issues des quatre coins du globe. Vers 18 heures, on retrouve plusieurs scènes où les amateurs de salsa, tango et autre bossa nova peuvent se défouler. À force de passages, on remarque qu’un homme se démène tout seul depuis une bonne heure. Sans réussir un seul instant à attirer du monde. La chaleur n’aidant pas, notre ami commence tout doucement à attraper la couleur et la moiteur d’une écrevisse. Heureusement que le canal voisin est là pour évacuer toute cette sueur.

Le DJ Solitaire
Le DJ Solitaire© Adrien Renkin

À partir de 19 heures, sur une scène non loin, un DJ tente en vain d’ambiancer la foule. Le concept d’Archipel l’a visiblement l’inspiré, il doit se croire sur une île déserte. Le public familial semble en tous cas très peu réceptif à ce déluge d’électro. Pas grave, il y a suffisamment de choix musicaux ici pour contenter petits et grands.

Le chorégraphe de l'extrême
Le chorégraphe de l’extrême© Adrien Renkin

Lorsqu’on repasse chez notre fou dansant, on constate qu’un animateur a enfin réussi à drainer le public. Il enchaîne les chorégraphies accessibles sur les tubes de l’été de ces 10 dernières années. Ça fait très Club Med, Camping Paradis, La Danse des tongs… Mais au moins ça cadre avec l’évènement. Dans le même genre, en plus exotique, on trouve aussi un stand de danses indiennes. Enfin, on croit. On aurait juré que Despacito venait d’Amérique du sud et non du sous-continent. Peu importe, la bonne humeur communicative des danseuses permet de racheter ce (petit) faux pas.

The Bridge
The Bridge© Adrien Renkin

Pour traverser le canal, les organisateurs ont eu la bonne idée d’installer The Bridge. Un pont temporaire permettant de relier les deux rives. Plus qu’un lieu de passage, c’est aussi et surtout un endroit incontournable pour sortir le selfie-stick et se tirer le portrait sur une vue imprenable des festivités.

Slow Pilot
Slow Pilot© Adrien Renkin

En passant The Bridge, on arrive inévitablement à The Club. Et jusque 22h, les concerts y sont gratuits. Le premier est le fruit d’une chanteuse répondant au nom de Valkø. De manière générale, ses compositions commencent comme du Radiohead, enchainent sur du Muse. Ça sonne parfois comme du Mozart L’opéra rock, mais ça reste très sympa, notamment grâce à la personnalité de la Bruxelloise. Plus tard, c’est au tour de Slow Pilot de prendre la barre. Si le groupe est Flamand et qu’il chante en anglais, il s’adresse au public en français. Un groupe belge en somme…

Un spectacle pyrotechnique et poétique
Un spectacle pyrotechnique et poétique© Adrien Renkin

À mesure que la nuit tombe, les rues deviennent de plus en plus noires… de monde. Les enfants sont petit à petit remplacés par des jeunes adultes parés pour la soirée qui va suivre. Le public changeant aide le DJ, entre temps remplacé sans plus de succès, dans sa besogne. Les passants commencent tout doucement à dodeliner de la tête avant que les plus expressifs se décident à bouger de tout leur corps. Vers 22h30, les têtes blondes qui ont désertés les lieux vont peut-être le regretter. Un spectacle son et lumière leur est destiné. La pyrotechnie et la poésie sont au rendez-vous. Un spectacle idéal pour s’endormir la tête pleine d’étoiles.

La vue sur la passerelle
La vue sur la passerelle© Adrien Renkin

Vers 23h les amoureux d’électro peuvent enfin se déchainer sur la piste dans The Club. La soirée est organisée sur deux étages par le Libertine Supersport et Under the Garage. Si en haut, notre DJ solitaire de fin d’après-midi rencontre enfin son public, en bas c’est une autre histoire. Pendant une grosse demi-heure, on peut facilement compter la foule sur les doigts d’une main. DJ et photographe compris. On peut comprendre le public, la verrière sur le toit donne une vue magnifique de la passerelle. Petit à petit, les nouveaux arrivants ne trouvant plus place à l’étage, se rabattent sur le rez-de-chaussée. La soirée peut réellement commencer. Elle prendra fin vers 5 heures, et même la mise en route douloureuse des barmans ne pourra la gâcher.

Adrien Renkin

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