Une jeunesse dorée

La fine fleur des jeunes gens modernes s’affiche au Palace, en cette toute fin des années 70. C’est la fête, même pour Rose, seize ans, qui vient de l’assistance publique et dont les amours avec Michel, peintre fauché de 22 ans, prendront un nouveau tour avec la rencontre d’un couple de riches oisifs… Eva Ionesco poursuit dans Une jeunesse dorée la démarche d’autofiction entamée en 2011 avec l’inabouti mais troublant My Little Princess. Elle le fait malheureusement sur un mode aussi creux que mineur. Certes, quelques traits de l’époque y sont croqués de manière amusante. Mais l’ensemble manque singulièrement de sens comme d’incarnation, le jeu laborieux de Galatea Bellugi (autrement intéressante dans Keeper) n’arrange rien à l’affaire.

D’Eva Ionesco. Avec Isabelle Huppert, Melvil Poupaud, Galatea Bellugi. 1 h 52. sortie: 16/01.

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