Trump, le parrain de Manhattan

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 » Il est l’association parfaite entre célébrité et populisme, que nombre de personnes essayaient de réunir depuis longtemps. Il était la suite logique d’Obama, (…) animée par le même désir de faire passer un message à Washington. » Après visionnage, l’analyse du journaliste du Washington Post nous hante, aussi froide et indéboulonnable qu’une enseigne Picard. Ce portrait de l’actuel Président américain examine ses racines familiales et son éducation militaire pour expliquer le modèle dans lequel le petit Donald a dû, pour trouver sa place, apprendre l’intimidation, la prédation et la manipulation. Il apparaît alors tel un perpétuel enfant voyant le monde comme une cour des grands dans laquelle il doit s’imposer, à n’importe quel prix: l’immobilier à Manhattan du début des années 80, les casinos d’Atlantic City, la télévision, l’Amérique puis le monde. La voix de Frédéric Mitterrand parlant de la  » martingale Trump » rappelle les émissions sur les empires révolus que commentait l’ancien ministre du temps de sa splendeur télévisuelle, et enveloppe ce documentaire d’une douce et piquante ironie. Mais nous ne sommes pas à l’ONU, pas question de rire ici: la loco du cirque Trump tire des wagons de haine, de peur, de régression et de manipulations politiques, rappelées dans un second docu signé Arte ( Comment Trump a manipulé l’Amérique, mardi à 20 h 50).

Documentaire de Frédéric Mitterrand.

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