Tous les vivants

Aloma, orpheline élevée dans une école catholique, rejoint Orren, garçon fier et taciturne qui a repris seul l’exploitation familiale. Ils sont amoureux mais se connaissent à peine. Il la délaisse, tentant de sauver le domaine alors que sévit une sécheresse. Elle rêvait d’une carrière de pianiste, elle se retrouve femme au foyer prisonnière d’une maison peuplée de fantômes. Entre loyauté et désir d’émancipation, la jeune fille chavire. Un récital teinté de mélancolie d’une beauté sidérante sur la condition de la femme, le lien à la terre, l’amour et le sens du sacrifice. Brillant.

De C.E. Morgan, éditions Gallimard, traduit de l’anglais (États-Unis) par Mathilde Bach, 240 pages.

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