« Primal Matter »
Drum machine, voix robotique, ambiance industrielle… The Serfs (à ne pas confondre avec le groupe de soul jazz psychédélique sixties, celui qui joue de l’accordéon dans une planche de surf et celui qui sert de la souplette à La Nouvelle-Orléans) tape dans le post-punk et la cold wave qui faisaient souffler un vent glacial sur le rock fin des années 70 -début des années 80. Nouvelle vague, synth punk, lo-fi techno? Plus percutant et massif que Sounds of Serfdom, son prédécesseur, Primal Matter sonne la charge et marque la fin de la servitude. Il y a du Jesus and Mary Chain et du Horrors dans ces huit chansons noires et primitives. De quoi entretenir dans leur Ohio l’héritage de Pere Ubu et de Devo.
Distribué par Dream.
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